Tout comme la plus part des sciences, la morale se divise en 2 parties :
a- Morale théologique
b- Morale pratique
connaitre les choses et les règles a un rapport direct avec l’intelligence c’est-à-dire celui qui a une mémoire plus affutée apprend mieux. Et un esprit moins intelligent apprend peu. Cependant, le côté de la mise en pratique des règles morales qui semble faire partie de votre question requiert plus d’explication.
On définit la morale ainsi : « Akhlaq (pluriel de Kholq) renvoie à la faculté et disposition de l’âme humaine qui fait en sorte qu’il accomplie aisément les choses par réflexe sans penser réfléchir. Donc la morale est une disposition, une habitude encrée par laquelle les actes découlent sans aucune répugnance de l’âme. On ne peut donc pas parler de vertu morale chaque fois qu’un acte est accompli avec réflexion et méditation sur son impact, même s’il est apprécié en tant que disposition morale. L’homme moral est celui qui a tellement développé les bons actes qu’il les fait sans aucune raison. Un peu comme un plongeur ou un nageur qui se jette à l’eau sans réfléchir. Mais celui qui prend un instant pour évaluer la situation de l’eau avant d’y entrer avec toutes les précautions ne saurait être appelé nageur. Les questions morales se présentent ainsi. Celui qui s’habitue aux actes moraux sans réfléchir grave ces vertus en lui. Mais celui qui réfléchit un peu avant de faire quelque chose de juste ne peut vraiment prétendre l’être et on ne saurait dire qu’il est vertueux, bien que son geste soit moral. Donc l’intelligence sert à assimiler les règles morales. Mais en ce qui concerne l’application des règles morales, c’est la pratique des règles morales qui compte.[1]