Les actes, les prières et les invocations surérogatoires sont des actes pleins d’avantages pour celui qui réussit à les accomplir. On laisse passer ses avantages si on ne les accomplit pas mais cela ne veut pas dire qu’on a commis un péché. Les récompenses de ces actes sont bien rétribuées selon qu’ils sont exécutés dans les temps en respectant toutes les conditions. Si pour une raison ou une autre on n’a pas pu accomplir ces prières dans les temps avec toutes leurs exigences il ne faut se priver entièrement de ses récompenses car en exécutant l’ensemble ou une partie à un autre moment, on peut encore gagner quelques récompenses.
Les jurisconsultes et les guides religieux s’appuient sur les hadiths pour affirmer : « s’acquitter en différé des prières surérogatoires demeure valable, il n’est pas exclue que le remboursement des autres prières surérogatoires dont le temps est déterminé soit recommandé. Mais il est préférable de les accomplir avec intention d’espérance ».[1]
L’Ayatollah Bahjat évoque ce point : « Il est recommandé d’accomplir en différé les prières surérogatoire qui ont une heure déterminée ».[2]
L’Ayatollah Makarem Shirazi répondant à une question relative au même sujet déclare : « On peut les accomplir en différé ».[3]
De toutes les manières, on peut s’acquitter à un autre moment les prières surérogatoires qui se font à une heure fixe et que nous n’avons pas pu accomplir dans leur temps. Il n’y aucune distinction pour ces prières. En dehors des prières surérogatoires quotidiennes il est recommandé d’avoir l’intention d’espoir lorsqu’on rembourse les autres prières surérogatoires.
Consultez la question 2844 (site 3077) sur les mérites de la prière d’assemblée.