Voici les réponses que nous avons recueillies des bureaux des guides :
* Bureau de l’Ayatollah Hozma Khamenei :
« Si l’utilisation de l’organe du malade cité pour soigner d’autres malades précipite sa mort ou interrompt sa vie, cela n’est pas permis. Dans le cas contraire, si l’acte évoqué se fait avec son autorisation préalable et que la vie de quelqu’un dépende de cet organe, il n’y a pas de problème »
* Bureau de l’Ayatollah Hozma Makarim Shirazi :
« Cela ne présente aucun problème du moment où on respecte toutes les conditions. »
* Bureau de l’Ayatollah Hozma Sistani :
« Il n’est pas permis de couper les organes de la dépouille d’un musulman et cela implique une sorte d’amande à payer. Au cas où un morceau de corps d’un musulman se coupe, on doit l’enterrer à moins que la vie d’un autre musulman dépende de cet organe dans ce cas, il est permis de l’utiliser . Mais on doit obligatoirement payer une somme d’argent comme dédommagement. Et au cas où c’est le défunt lui-même qui avait fait un testament allant dans ce sens, le dédommagement n’est pas obligatoire. Mais si la vie d’un autre musulman ne dépend pas de cet organe et que le défunt ait personnellement fait un testament dans lequel il dit qu’on peut exploiter son organe, respecter ce testament présente un problème. »
* Bureau de l’Ayatollah Hozma Safi Golpaygani :
« Selon mon humble avis, il n’est pas permis de prélever l’organe d’un musulman qui n’est pas encore décédé même s’il est certain qu’il est mort cérébralement.
L’Ayatollah Mahdi Hadavi Tehrani :
« Il n’y a pas de problème à faire un don après la mort ou alors dans une situation où aucun préjudice rationnellement parlant ne se présente pour le donateur ou alors si la vie quelqu’un en dépend.