Please Wait
13556
Les termes Hamd, Madh et choukr dans énumérés la terminologie est le langage technique.
1 – « Hamd » signifie littéralement louange et éloge.[1] Dans le langage technique, cela fait allusion à un acte convenable et une attitude appréciable qu’on fait de manière libre et délibérée ou qui se manifeste délibérément.[2]
2- Le mot « Madh » signifie également louange.[3] En quelque sorte, Hamd et Madh sont des synonymes.[4]Mais la différence qu’il existe ce niveau que le Madh est adressé face aux actes appréciables qui proviennent qui se produisent au-delà de la volonté.[5] Avec cette explication, le lien et la différence entre les mots Hamd et Madh s’éclaircit. Un autre point relève du fait que les louanges à Dieu signifient l’éloge de Dieu par rapport à sa grandeur.[6]
3 – L’expression Choukr signifie se rappeler des bienfaits et le fait de manifester une reconnaissance à cet effet.[7] Cette expression est traduite en persan par le mot « Sepass »[8].remercier Dieu signifie faire preuve de reconnaissance et de gratitude.[9] C’est dans ce sens que Dieu fait l’objet de remerciement et mérite également d’être remercié.[10] En ce qui concerne la différence entre Chouk et Hamd il ya des avis avancés dont nous n’évoquons que Dieu :
a- Choukr est utilisé face aux bienfaits particuliers qu‘on le dise verbalement dans le cœur qui cela se traduit à travers les autres organes du corps donc dire Hamd de la bouche est une autre manière de remercier Dieu.[11]
b- Hamd signifie éloge, la bonté, la beauté et le désir de glorifier Dieu face aux bienfaits et à ce qui ne constitue pas de bienfaits. Hors le Choukr est une forme de reconnaissance dans l’intention de glorifier Dieu par rapport aux bienfaits.[12]
[1] - Lisan ul arab, vol 3, page 157 ; Kitab ul Ain vol 3, page 188 et 189, le dictionnaire Abjadi arab-persan.
[2] - Al Mizane, Sayyed Mohammad Hossein Tabataba’i, vol 1, page 19 bureau des éditions islamiques, Qom, 5ème édition, 1417 ; Anwar Derashan, Sayyed Hosseini Hamdani, Recherches de Mohammad Baqir Beiboudi, vol 1, page 15, la librairie Loufti, Téhéran, 1 ère édition, 1404 hégire lunaire.
[3] - Lisan ul arab, vol 2, page 589.
[4] - Al Kashif de Mahmoud Zamakhshari, vol 1, page 8, Darul ul Koutoub ul arabi, Beyrouth, 1407, hégire lunaire.
[5]- Al Mizane fi Tafsir ; vol 1, page 19, Anwar ul Derashan, vol 1, page 15.
[6] - Moufradat fi garib al Qor’an, page 256.
[7] - Lisan ul arab, vol 4, page 423 ; al Moufradat, page 461 ; Al Takhiq fi Kalimati Qor’an ul Karim, vol 6, page 99 et 100.
[8] - Al Takhiq, vol 2, page 280, dictionnaire Abjadi arabe-persan, page 81 et 512.
[9] - Lisan ul arab, vol 4, page 423.
[10] - Sourate Baqarah : 158 et Sourate Fatir : 30
[11]- al Kashif vol 1, page 8 et 9.
[12]- Majma ul Bahrein, vol 3, page 39