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La connaissance de l’imam est quelque chose de très important dans la pensée chiite. Car sans la connaissance de l’imam on ne peut bien connaitre Dieu et le prophète (ç). Car c’est à travers l’imam et ses orientations qu’on peut bien connaitre Dieu et le prophète (ç). C’est pour cette raison qu’on voit certaines personnes sont égarées dans d’autres fondements de croyance à cause du fait qu’ils ne connaissent pas bien l’imam. Connaitre l’imam ne signifie pas le voir physiquement ou face à face. Il y a beaucoup de gens qui voyaient l’imam de leur temps mais n’ont pas su le connaitre. Comme c’était le cas à l’époque du prophète (ç) où les gens comme Abou Jahl qui voyait le prophète (ç) mais n’avait pas su le connaitre. Et de l’autre côté, on a des gens comme Awis Karni qui toute leur vie n’avaient pas rencontré le prophète (ç) ne serait qu’une fois mais avait une si bonne connaissance de lui au point que le prophète (ç) faisait son éloge. Comme un imam signifie connaitre son rang, son, statut auprès de Dieu et le rôle qu’il jour dans le système universel. Il n’est pas nécessaire dans ce cas de voir l’imam avant de le connaitre. Avec ses directives, ses recommandations, et les réalités qu’il expliquait au sujet du douzième imam, l’imam Hassan Askari (a)s a mis à la disposition des gens ce genre de connaissance.
L’imamat est quelque chose de très important dans la pensée islamique. Il ressort des enseignements coraniques que le rang de l’imam est supérieur à celui de prophète. Car après avoir éprouvé Ibrahim (as) de plusieurs manières durant sa mission prophétique, Dieu le promu au rang d’imam : « rappelle toi lorsque ton seigneur éprouva Abraham par différentes épreuves et qu’il les a accompli ». Dieu dit : « je fais de toi un imam pour les gens »[1] c’est à cause de ce rang de l’imamat que le désigner est hors de la capacité de l’entendement des humains et que c’est seul Dieu qui peut choisir. Donc ici, les divergences entre les chiites et les sunnites sur la question ne porte pas seulement les caractéristiques de celui qui doit être imam comme certains l’imaginent. La définition de l’imamat auprès des deux groupes. Selon les chiites, l’imamat est un principe théologique faisant partie des fondements de la religion. En effet, ils croient que c’est Dieu qui désigne un imam, mais les sunnites estiment que cela fait juste partie des questions d’ordre juridiques et secondaires dans la religion. Car ils croient que c’est le peuple qui doit choisir un imam. L’imam et la connaissance de l’imam occupe une place très élevée dans les hadiths islamiques. Le messager de Dieu dit : « celui qui meurt sans avoir connu l’imam de son temps serait mort dans l’ignorance »[2]. A partir de ce hadith et bien d‘autres traditions dont le contenu est similaire à celui ci, on comprend mieux la nécessité et l’importance de la connaissance de l’imam. Car c’est pratiquement impossible de connaitre profondément et totalement l’unicité sans connaitre l’imamat (tel que définie par els chiites).[3] La connaissance exacte des fondements de la religion passe uniquement par la voie de l’imamat. A cet effet, ceux qui ce sont éloignés de cette voie ont dévié dans la compréhension des questions fondamentales religieuses.
Quant on parle de connaissance de l’imam, cela ne veut pas dire voir l’imam avec les yeux. De même lorsqu’on parle de connaitre le prophète (ç), cela n’implique par forcément le fait de le voir avec les yeux. On peut même aller jusqu’à dire que voir physiquement l’imam n’a réellement pas d’importance dans le fait de le connaitre. Bien qu’Awis Karni ait passé toute sa vie sans avoir vu rencontré le prophète (ç) même une seule fois, il avait une connaissance très approfondie du messager de Dieu et le prophète faisait beaucoup son éloge.[4]
Le hadith qui dit qu’Awis est le meilleur suiveur a été rapporté du prophète (ç) aussi bien par les savants chiites que sunnites.[5] Après la mort du prophète (ç), une telle personne est restée fermement engagée et suiveur des pas de l’imam Ali (as). Il est tombé martyr en combattant aux côtés de l’imam Ali (as) dans la bataille de Seffine. De l’autre côté, nous avons des personnes comme Abou et bien d’autres mécréants qui rencontraient le prophète (ç) dans les coins et les marchés, mais ils n’ont pas su le connaitre et étaient toujours en train de chercher comment faire pour lui causer des ennuis et chercher cherchaient comment faire pour le tuer. Y a beaucoup de gens qui voyaient les imams mais n’avaient pas une réelle connaissance de ceux-ci et certains ont même devenus des assassins de l’imam. Raison pour laquelle ce n’est pas le fait de voir physiquement l’imam qui contribue en quelque sorte à le connaitre certes. En effet, connaitre l’imam signifie connaitre la nature et le bien fondé de l’imamat, le rang de l’imam auprès de Dieu, la position de l’imam dans l’univers, connaitre ses devoirs et ses responsabilités face à l’imam. En d’autres termes, connaitre l’imam signifie réaliser qu’il est infaillible et qu’il est le successeur du prophète (ç) et que la soumission et l’obéissance à l’imam équivaut à la soumission et l’obéissance à Dieu et au prophète (ç). Ce genre de connaissance dissipe toute forme de doute et d’hésitation.[6] La connaissance de l’imam signifie connaitre que l’imam et le prophète (ç) viennent d’une même lumière. En effet, le messager de Dieu dit : « Dieu a créé Ali et moi à partir de la même lumière »[7] connaitre l’imam signifie réaliser que ce sont eux les interprètent de la révélation divine et ceux expliquent les réalités coraniques. Les imams sont les gens unique dans leur genre à leur époque et ce sont les mines de la pureté et de la sainteté.[8]
Onc il faut dire que l’imam Hassan Al Askari n’a pas empêché aux gens de connaitre l’imam Mahdi (as), mais il a juste pour des raisons instaurées des limites pour rencontrer physiquement son enfant. Par exemple il craignait que les ennemis cherchent à l’assassiner et aussi d’un côté il commençait déjà à préparer le terrain à l’occultation de l’imam Mahdi (as). Certes cette limite ne concernait pas tout le monde ce qui certains chiites particulier ont eu la chance de rencontrer l’imam Mahdi (as).
[1] - Sourate Baqarah: 124.
[2] - Shar’hou Makasid, Sa’adoudine Taftazani, vol 54, page 239, 1ère impression Manchourat ul Sharif Razi, Qom 1409 hégire lunaire; Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 23, page 76, Mo’assassa Al Wafa, Beyrouth, 1404; Isbaat ul Houda bil Noussous, Mohammad ibn Hassan Horr Amili, vol 1, page 112, Darul koutoub ul islamiyya, Téhéran,1359 hégire lunaire.
[3] - AL Hikayat, Mohammad ibn Mohammad Nou’man Moufid, page 22, 2ème edition, Darul Moufid, Beyrouth, 1414 hégire lunaire; Al Shafi fil imamat, Sayyed Mortadha Alamoul Houda, vol 1, page 49, 2ème impression, Mo’assassa Sadiq, Téhéran, 1410 hégire lunaire.
[4] - Safinat ul Bahar, Sheikh Abbas Qomi, vol 1, page 199, 2ème impression, les editions Ouswat, Qom, 1416 hégire lunaire.
[5] - Sahih Mouslim, Mouslim ibn Hajjaj Neyshabouri, vol 1, page 181; Darul fiqh, Beyrouth.
[6] - Behar ul anouar, vol 23, page 93.
[7] - Janabi ul Mawada Sheikh Souleymane Hanafi Kandouzi, page 256, Mo’assassa Al A’lami, Beyyrouth, 1418 hégire lunaire.
[8] - Ouyoun ul Akhbar ul Reza, Sheikh Sadouq, vol 1, page 171, Manchourat Alami, Téhéran.