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La preuve principale pour laquelle ces deux prières se font à voix basse est le fait de suivre la tradition du prophète (ç). Car c’est de cette manière qu’il priait et Dieu a fait de lui un modèle et un guide pour nous : «priez tel que vous me voyez prier ». Ainsi, nous devons nous comporter comme lui. Certes il existe bien d’autres raisons avancées à ce sujet comme par exemple lire la prière de Sobh, de Mangrib et d’Inchah à haute voix. Repose sur le fait de permettre aux gens de reconnaitre le lieu de prière parce qu’il y a l’obscurité dehors. Mais, en ce qui concerne la prière de Zouhr et de Ars, pour des raisons qu’il fait jour, on n’a pas besoin de cela. Certes ce genre de raison peut également être considéré comme une valeur et une sagesse et il faut savoir qu’il existe peut être plusieurs autres raisons que nous ignorons.
La plupart des préceptes divins et de ses envoyés reposent uniquement sur le souci de vouloir tester le niveau d’obéissance des gens. Et cela en soi comme une raison valable et on n’a pas besoin d’autres raisons dans l’exécution des préceptes. En guise d’exemple, lorsque Taloud voulait aller à la guerre, il dit à son armée : « Dieu veut vous éprouver avec une rivière ou un ruisseau et quiconque prend plus d’une poignée d’eau, et celui qui prend plus d’une poignée de cette et boit ne doit pas faire partie de l’armée »[1]. Il faut nécessairement ne pas chercher à comprendre la raison pour laquelle ce genre d’ordre a été donné par Dieu. Car le fait de connaitre ceux qui obéissent aux ordres et ceux s’en détournent suffit comme raison convaincante pour comprendre l’ordre donné. Cela ne veut pas aucunement pas dire qu’en dehors le fait de vouloir éprouver les gens il n’existe plus d’autres raisons en ce qui concerne les ordres de Dieu. En effet, la plupart de ces ordres renferment bien d’autres bienfaits importants pour l’épanouissement et le développement de la société humaine. Ce qui a été expliqué vise juste à insister sur le point selon lequel si en apparence nous ne trouvons pas une raison pour justifier les ordres de Dieu, nous ne devons pas nous montrer indifférents fa ce à cela. Bien qu’il soit appréciable de mener les recherches à ce sujet et saisir les raisons de certains actes d’adoration et cela ne présente aucune contradiction avec la soumission totale face aux ordres divins.
En ce qui concerne le fait d’exécuter la lecture à voix basse dans la prière de Zouhr et de Asr ou de lire la prière de Sobh, de Mangrib et d’Inchah à haute voix, nous avons des hadiths dont nous allons vous présenter le texte intégral :
« Fadhl ibn Shazane rapporte de l’imam Reza (as) qu’il explique ainsi la raison pour laquelle on récite certaine prières à haute et d’autres à voix basse : « les prières se lisent à haute voix lorsqu’il faut noir raison pour laquelle il faut élever la voix dans la prière pour que si quelqu’un passe par les environs, qu’il réalise qu’on est en train d’accomplir la prière en assemblée là il pourra décider et s’il veut se joindre aux autres pour prier. Même si pour des raisons d’obscurité on ne voit pas ceux prient, rein qu’en entendant leur voix, on réalise que la prière d’assemblée est en train de se passer. Et les prières qui ne se lisent pas à haute voix reposent sur le fait que tout est clair dehors et ce n’est pas nécessaire de lire à haute voix en ce qui concerne les prières dont la lecture se fait à voix basse parce le dehors est clair et même sans entendre la voix des gens, on peut trouver l’endroit où la prière se passe »[2]
Peut être en observant bien ce hadith, bien d’autres questions peuvent se soulever, on peut par exemple dire que comme de nos jours nous profitons de l’électricité, et très souvent il n’y a vraiment pas de différence entre le jour et la nuit, on ne devrait plus respecter cet ordre dans la lecture ou alors cet hadith dans son aspect parle de la prière en assemblée et si par exemple on prie seul, on peut décider de dire la prière de Mangrib et d’Inchah à voix basse ou alors quant il faut jour, il faut lire la prière de Zouhr et de Asr à haute voix pour aider les aveugles à retrouver leur chemin…
En guise de réponse, il faut dire que ce genre de distinction doit être respectée comme par le passé car premièrement, nous ne sommes pas certains que l’argument présenté dans le hadith est exceptionnel dans son genre et que du moment où il disparait, il fera également disparaitre ce sur quoi il s’applique. Il peut avoir bien d’autres raisons que nous ignorons.[3] Et dans certaine région également, à certains moments, on peut encore exploiter ce fait de lire la prière à haute voix. Donc c’est mieux ainsi ; de la même manière qu’il a été expliqué au début de la question, nous devons préserver cette méthode dans d’obéissance dans l’application des préceptes divins et la mise en pratique de la sunna du noble messager.
Nous avons d’autres hadiths qui expliquent la raison avancés à ce sujet par exemple lorsque le prophète (ç) a fait l’ascension certains anges se joint à lui dans la prière et pour montrer le caractère suprême de cette prière par rapport aux autres, Dieu a ordonnée qu’elle soit exécutée à haute voix.[4]
De toutes les manières, nous insistons une fois de plus que la raison la principale raison de la soumission face que de telles choses constitue la raison principale pour se soumettre aux ordres divins. Autrement dit, on pourra est ce qu’il faut lire la Sourate Hamd au début de toutes les prières et que celui qui prie a la main libre de choisir la Sourate qu’il va lire après la Sourate Hamd ? Pourquoi ne pouvons-nous pas nous tourner dans la prière ? Pourquoi est ce que ceux qui suivent l’imam dans la prière ne lisent pas Hamd et la Sourate mais lisent autres choses ?
Suivre la tradition du prophète (ç) demeure la principale raison pour laquelle ce genre d’ordre ou ce de commandement (même si cela n’apparait pas clairement dans le coran) car ses s’est ainsi qu’il se comportait et Dieu a fait de lui un guide pour nous : «priez comme vous ne voyez prier »[5].c’est pour cette raison que nous aussi suivons l’exemple du comportement du prophète et prions comme lui.
[1] - Sourate Baqarah: 239.
[2] - Wasa’il ul Shia, Mohammad ibn Hassan Horr Amili, vol 6, pages 82 et 83, hadith 74 06, Institut Ahl-ul-bayt, Qom 1409.
[3] - Selon une expression que les spécialistes en Ousoul utilisent.
[4] - Wasa’il ul Shia, Mohammad ibn Hassan Horr Amili, vol 6, page 82 – 83, hadith 74 07.
[5] - Behar ul anouar, Allamah Majelisi, vol 82, page 279, Mo’assassa Al wafa, Beyrouth, Liban, 1404 hégire lunaire; Awali Al Aali d’ibn Abi Joumour Isahi, vol 3, page 85, les editions Sayyed Shouhada, Qom, 1405 hégire lunaire.