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Il faut tenir compte des trois points :
1- Les livres susmentionnés sont dignes de foi et crédibles du point de vue de leurs auteurs. Cette question est évoquée, également, dans l’introduction des livres « al-Mazar al-Kabir » et « Al-Balâd al-Amîn ». Le défunt Allama Majlissi, considérant ces livres comme étant crédibles, a rendu hommage à la grandeur et à la compétence de leurs auteurs.
2- La méthode employée par nos faqihs (jurisconsultes religieux), consiste à recourir à « la science des rapporteurs des hadiths » (Ilm al-Réjâl) pour évaluer et vérifier chaque hadith avant de l’appliquer.
3- Ces faqihs ont, également, chez une règle selon laquelle, on peut se référer aux livres de Dou’a et appliquer les Riwayats et les hadiths qui y sont énoncés dans l’espoir de se faire une récompense. Or, il n’y a aucun inconvénient d’avoir un tel parcours pour recourir à Dieu et solliciter Son aide et Sa bénédiction.
Pour fournir une réponse à cette question, il faut tenir compte des trois points :
1- Les livres précités en haut méritent d’être étudiés, dans l’optique de leurs auteurs et du défunt Allama Majlissi.
D’une part, il faut dire que les auteurs de ces livres ont accordé un grand intérêt et une grande importance à leurs ouvrages. Ils ont insisté sur ce point que les hadiths et les choses qu’ils y ont rapportés sont crédibles et dignes de confiance. D’autre part, le défunt Allama Majlissi a affiché un grand intérêt à ces livres, tout en ayant une grande estime à leurs auteurs. Ckeikh Abdullah Muhammad Ibn Jaafar al-Mash’hadi, surnommé al-Mash'hadi est l’auteur du livre « Al-Mazar al-Kabir ». Dans l’introduction de son livre, l’auteur dit : « J’ai apporté, dans le présent livre, diverses Ziyarats et d’invocations en s’appuyant sur des preuves et documents concordants, rapportés par des rapporteurs de hadiths dignes de confiance, des rapporteurs de hadiths qui ont transmis les phrases et les paroles des grands dignitaires religieux ». De plus, l’un des plus illustres et grands cheikhs de l’Imamiyah, le défunt Cheikh Horr Ameli a présenté al-Mash'hadi comme un grand érudit et a fait la mention de certains de ses livres. 1[1] Le défunt Allama Majlissi dit : « Il existe un grand livre de Ziyarats et d’invocations dont l’auteur est Muhammad Ibn al-Mash'hadi. Seyyed Ibn Tawous l’a considéré comme étant crédible et a fait l’éloge de son auteur. Nous avons choisi « al-Mazar al-Kabir » comme nom de ce livre. 2[2] Ailleurs, il dit : « al-Mazar al-Kabir » comme son document nous l’indique, est un livre crédible et authentique. Seyyed Ibn Tawous a pris de ce livre, de nombreux de ses récits et de hadiths. 3[3] Dans l’introduction de son livre, « Al-balâd al-Amîn » le défunt al-Kaf'ami dit : « Ce livre qui rapporte des Ziyarats, des Dou’a , des invocations relatées des imams infaillibles ( paix et bénédiction de Dieu soient sur eux) est un livre authentique auquel nous devons nous attacher »
L’auteur du livre «Misbah-al-za'ir» est Syyed Ali Ibn Moussa Ibn Tawous. De nombreux de hadiths, de Ziyarats et d’invocations qui y sont évoqués, sont retirés des livres d’autres grands érudits comme le Cheikh Sadouq et le Cheikj Toussi.
Dans le deuxième chapitre de l’introduction de Bihâr al-Anwar, le défunt Allamah Majlissi dit : » Sachez que de nombreux livres que nous avons considérés comme crédibles et fiables, sont l’œuvre des grands auteurs, comme des livres de Sadouq et des fils de Tawous. C’est pareil, également, pour les livres de al-Kaf'ami d’autant que ce dernier est connu de tout le monde pour sa compétence et sa vertu. 4[4]
2- L’une des méthodes pratiquées par les faqihs et les experts des questions islamiques pour extraire et expliquer les préceptes et les prescriptions islamiques, est la science des rapporteurs des hadiths (Ilm al-Réjâl). La méthode la plus fréquente est la suivante : « Chaque hadith, portant sur les prescriptions islamiques, les connaissances religieuses ou les principes religieux doit être vérifié par un faqih (jurisconsulte religieux) pour savoir si, ce hadith est, du point de vue du document, authentique et digne de fois, ou pas ? Après avoir été vérifié et après s’être assuré qu’il n’ait aucun problème en matière de document, il doit y avoir une évaluation sur ce qui porte ce hadith. Là, chaque faqih s’appuie sur ses propres fondements pour en faire usage. Cette méthode, employée, fréquemment, remonte aux siècles proches des Imams infaillibles (paix et bénédiction de Dieu soient sur eux). Cette méthode fut recommandée par les imams immaculés (bénis soient-ils). C’est pour cette raison que Cheikh Sadouq et Cheikh Moufid ont utilisé cette méthode en ayant recours à la science des rapporteurs des hadiths (Ilm al-Réjâl). Cette méthode a été employée, au cours de ces derniers siècles par des grands faqihs. De nos jours aussi, cette méthode continue d’être utilisée. Par conséquent, chaque hadith, qui qu’en soit l’auteur du livre dans lequel il est rapporté), fait l’objet des études et vérifications dans le cadre d’Ilm al-Réjâl (la science des rapporteurs de hadiths), avant d’être appliqué.
3- Un autre point à expliquer, c’est que les faqihs ont, également, chez une règle selon laquelle, on peut se référer aux livres de Dou’ a et d’appliquer les Riwayats et les hadiths qui sont énoncés dans l’espoir de se faire une récompense. Là-dessus, il y a, en effet, un appel pour faire des actes recommandés. Ils posent deux conditions : premièrement, l’action que nous envisageons de faire ne soit pas haram (interdite), deuxièmement, que nous appliquions cette action avec l’intention de nous faire une récompense. Or, il n’y a aucun inconvénient d’avoir un tel parcours pour recourir à Dieu et solliciter Son aide et Sa bénédiction.
Il existe un hadith qui porte le même contenu. 5 [5]L’imam Mohammad Baqer (béni soit-il), dit : « Quiconque applique un hadith pour recevoir une récompense, Dieu lui accordera cette récompense ». Les faqihs et les sources d’imitation ont mené des débats sur ces récits et informations et en ont accepté le contenu dans leurs livres portants sur le Fiqh (jurisprudence religieuse). 6[6] Par conséquent, il n’y a aucun inconvénient, ni de point de vue de la Charia, ni du point de vue de raison ( Aql), d’appliquer des invocations qui sont recommandées, par exemple, au moment de la petite ablution, du sommeil, ou durant la nuit de la destinée, ou lors de la visite des saints mausolées des imams infaillibles ( bénis soient-ils). Nous pouvons nous en faire une récompense.
4- Nous pouvons en conclure que des livres auxquels a fait allusion le défunt Allama Majlissi, tels que Misbah-al-za'ir, Al-Balâd al-Amîn, Misbah al-Kaf'ami , Iqbal, al-Mazar al-Kabir, sont crédibles et fiables. Le défunt Allamah Majlissi les a présentés comme des livres étant crédibles et fiables. . Or, il n’y a aucun inconvénient d’avoir un tel parcours pour recourir à Dieu et solliciter Son aide et Sa bénédiction.