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cette question semble découlée d’une sorte de comparaison entre les caractéristiques de ce monde et l’au-delà, surtout lorsqu’on prend ce monde comme critère pour évaluer l’autre monde. Or ce monde est l’expression des imperfections telles que la maladie, la paresse, la déviation, tandis que l’autre monde selon ce qui ressort des hadiths n’a aucune similitude avec celui-ci laisser un plaisir pour un autre (si jamais cela s’avère) ne signifi pas qu’on en a assez d’un bienfait, c’est la nouveauté et la diversité des bienfaits qui justifient cette exapade. Le paradis est l’idéal parfait auquel aspirent tous les prophètes, les guides et les croyants. Comme disait l’imam Ali (as) : « si tu savais ce qui t’est réservé au paradis, tu te désintéresseras de ce qu’il y a ici bas quel que soit sa beauté et splendeur ». L’homme du paradis est mobile parce qu’il est dans un cadre de diversification du beau. Par la volonté de Dieu il s’élève, transcende ce corps et plane dans l’univers de la royauté divine où il contemple la création.
L’autre point que le sentiment de plaisir pour l’homme du paradis consiste à se retrouver présentement comme l’invité de son créateur et avoir l’honneur d’être assis à sa table. C'est-à-dire être en étroite relation avec son Dieu. A cet effet on ne ressent absolument pas la fatigue.
il parait que cette question provient d’une sorte de comparaison sur les caractéristiques de cette vie et de l’au-delà. Plus particulièrement lorsqu’on se base sur les critères de ce monde pour évaluer la vie dans l’au-delà. Le monde de la matière souffre de certaines imperfections, des lacunes, des maux, des fléaux et des déviations les caractéristiques de l’au-delà n’a rien à voir avec la vie ici bas. Le paradis ne connait pas de vide et d’imperfections. Ses plaisirs sont donc permanents, variés sans défection ni rupture. Dieu exalte soit-il : «la dernière demeure est celui de la vie et du vivant ».[1] Tout ce que renferme l’au-delà traduit la vie et la nouveauté. L’homme du paradis n’est pas figé, il est obnubilé par la diversité de la magnificence. Il transcende de l’enveloppe charnelle par la volonté de Dieu et se noie dans la contemplation de la création. S’il va donc d’un plaisir à l’autre, ce n’est pas par lassitude, mais à cause de la diversité et la nouveauté des bienfaits et des richesses.
Le paradis est l’expression de l’éternité et de perfection à laquelle aspirent tous les prophètes, les guides et les croyants. En un mot, le paradis est l’objectif final de tous les déistes et ceux qui adorent Dieu l’unique ;
L’imam Ali décrit brièvement le paradis dans l’un de ces discours : « si tu savais ce qui l’est réservée au paradis, tu te désintéresseras totalement de ce qu’il y a dans ce bas monde, quelle que soit sa beauté et sa splendeur… »[2]
Le paradis est une promesse et une recompense réservée aux croyants par Dieu pour leur négoce avec. Le sentiment de plaisir pour l’homme du paradis consiste à se retrouver d’être assis à sa table. C’est-à dire être en relation avec son Dieu. Raison pour laquelle on ne ressent aucune fatigue. Or dans ce monde le plaisir du mariage de la bonne nourriture et des boissons fraîches et agréables s’estompe à cause à cause des déficits supposant qu’il existe d’imperfections dans ce monde le paradis ne se transformera jamais en difficulté et problème. Tout plaisir qu’on y rencontrera demeurera éternel sans moindre déficit ni manque. Le coran répond ainsi à cette préoccupation : «Ils y demeureront éternellement et ne souhaiteraient jamais être transférés de là »[3] c’est-à-dire que le paradis n’est pas fatiguant pour eux.