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Ce monde à cause de sa nature particulière et particulièrement le niveau de son existence est régie par des lois et des règles dans lesquelles le bonheur, le malheur, la joie, la tristesse, les difficultés et l’aisance sont mélangés. On ne peut jamais trouver la joie ici de manière absolue. La plupart des difficultés et des peines que l’homme éprouve dans ce monde provient des épreuves et des différents examens dans le but de distinguer le croyant du non croyant.
Le vrai confort et la vraie tranquillité dans le monde et dans l’au-delà et cela est l’exclusivité des croyants et des bienfaiteurs qui avec leurs efforts dans ce monde ont pu préparer un monde meilleur dans l’au-delà. En effet, ce monde et la vie qu’on y mène constituent des préliminaires pour la vie dans l’au-delà. Oui si vous entendez par confort dans ce cas le fait de profiter des biens matériels et des richesses de ce bas monde telles que l’argent, le statut social… il faut dire que l’homme peut jouir de ces biens et être en même temps un pieux. Et dans ce sens, il profitera à la fois des bienfaits de ce monde et également des bienfaits permanents dans l’au-delà comme par exemple le prophète Souleymane (as).
Le confort signifie en quelque sorte la tranquillité et le fait de nager dans les bienfaits[1]. Le monde d’ici est conçu de manière en sorte que la vie d’aucun être humain (croyant comme mécréant) soit toujours accompagné de peine et d’affliction. Même ceux qui du point de vue matériel, biens et moyens dans la vie sont pourvus. Ceux là connaissent également des peines et des douleurs que ne connaitra jamais un pauvre. En effet, ce monde est le monde de la matière et le monde des perturbations, des peines, des difficultés, des restrictions et des disparitions. C’est pour cette raison que d’une part les peines, les maladies considérées comme la source des malheurs et d’autre part comme facteur de joie et de consternation. Ici, les difficultés, l’aisance, l’échec, la victoire, tout est mélangé. On ne peut trouver personne qui vit dans l’opulence absolue ou dans le malheur absolu. Il y a beaucoup qui sont à l’aise en terme de moyen de vie mais connaissent des problèmes d’ordres psychologiques, physiques et familial. Dieu a fait en sorte que le monde de la matière soit pour l’homme une scène d’épreuves afin de distinguer les croyants à la quête de Dieu et les bienfaiteurs par rapport aux autres (malfaiteurs).
Par ailleurs, il y a des peines et des difficultés qui sont des préliminaires pour une grande réussite. Il existe des malheurs qui sont à la base de l’éveil de conscience et l’éloignement de la négligence, la dépravation, l’égarement. Bref un contexte dans lequel l’homme se rappelle de Dieu.[2] Dieu dit : « nous avons introduit les gens de Pharaon dans la famine, les restrictions, la misère, le retour, le labourage, afin qu’ils se rappellent peut être »[3]
C’est uniquement dans le monde l’au-delà qu’il faut chercher la vraie félicité, le vrai bonheur et le plaisir éternel. Et en plus cela n’est réservé qu’aux croyants et aux bienfaiteurs. Certes la vie ici bas est le premier pas qui mène vers la vie dans l’au-delà, le bonheur et la tranquillité dans l’au-delà dépendent des œuvres et des fournis dans le monde ici bas. Donc ce qui fait alors que la vie dans ce monde n’est pas présentée comme quelque chose de négatif et elle a des points positifs comme la vie dans l’au-delà.
Donc le bonheur, la tranquillité et le vrai confort n’ont pas de sens ici bas. Autant qu’on peut, on peut avoir le confort aussi bien ici bas que dans l’autre monde, mais le vrai confort dans l’autre monde appartient aux croyants et aux bienfaiteurs.
Oui si vous entendez par confort le fait de jouir des avantages matériels et des bienfaits d’ici bas, tels que l’argent, le rang social…il faut dire que quelqu’un jouit de ces biens et être en même un croyant et un pieux. Par conséquent, il profite des bienfaits ici bas et des bienfaits dans l’au-delà en guise d’exemple, nous avons le prophète Souleymane (as).
[1] - Dictionnaire Deyhouda, Ali Akbar Deyhouda, le mot Refa’a.
[2] - le livre connaissance de Dieu de Mohammad Reza Kashifi, page 94 à 101.
[3] - Sourate A’araf: 130.