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L'allusion des philosophes et des gnostiques au sujet de l'unicité du concept de l'existence tranche nette avec l'idée selon laquelle l'univers ajusté dans son ensemble serait Dieu parce que l'existence et l'unicité dans l'ensemble ne riment pas avec " l'existence et l'unicité réelle ". Parallèlement, cela n'a rien à voir avec l'unicité de Dieu et la création. Car l'unicité prise dans le sens d'ajustement de deux choses en un, tout en conservant leur propriété et leur identité, est rationnellement inconcevable avec Dieu. Cela ne signifie pas non plus qu'on peut laisser un corps pour adopter un autre. Alors Dieu et l'univers entretiennent une relation dans laquelle l'univers se confine dans Son Essence. Tout autre chose en dehors de Dieu n'est que manifestation, théophanie et apparence. A partir de cette conception, la perfection et l'intensité de l'existence de Dieu l'être Absolu découlent de l'apparition et la théophanie. L'essence du Très-Haut est amour et engouement. Contempler l'essence de Dieu à travers la nature des choses est une attitude très appréciées par Lui (2): c'est " L'istijlaa " manifestation en soi de l'Essence divine sur les choses). Elle ne se concrétise qu'avec la manifestation de Dieu dans toutes les dimensions. En d'autres termes, l'unicité de l'existence signifie que l'existence dans son expression particulière concorde avec variété, pluralité et espèce dont le genre et l'effet sont évidents. Par exemple, le " moi " qui en l'homme forme une partie singulière. Un individu représente en fin de compte une seule personne qui en même temps est unique avec des facultés externes ou internes (intellectuelles, digestives, croissance, reproductive). Il forme en même temps un si bien que le moi représente une faculté en soi et les facultés forment en soi le moi. Donc, selon cette interprétation, l'unicité ne contraste ni avec l'extension permanente de l'univers, ni avec la variété et la diversité des êtres. Il est important d'élucider quelques points avant d'apporter plus d'explication au sujet.
L'allusion des philosophes et des gnostiques au sujet de l'unicité du concept de l'existence tranche nette avec l'idée selon laquelle l'univers ajusté dans son ensemble serait Dieu parce que l'existence et l'unicité dans l'ensemble ne riment pas avec " l'existence et l'unicité réelle ". Parallèlement, cela n'a rien à voir avec l'union de Dieu et la création. Car l'union prise dans le sens d'ajustement de deux choses en un, tout en conservant leur propriété et leur identité, est rationnellement inconcevable avec Dieu. Cela ne signifie pas non plus qu'on peut laisser un corps pour adopter un autre. Alors Dieu et l'univers entretiennent une relation dans laquelle l'univers se confine dans Son Essence. Tout autre chose en dehors de Dieu n'est que manifestation, théophanie et apparence. A partir de conception, la Perfection et l'intensité de l'existence de Dieu l'être Absolu découlent de l'apparition et la théophanie. L'essence du Très-Haut est amour et engouement. Contempler l'essence de Dieu à travers la nature des choses est une attitude très appréciées par Lui : c'est " L'istijlaa " (manifestation en soi de l'Essence divine sur les choses). Elle ne se concrétise qu'avec la manifestation de Dieu dans toutes les dimensions. En d'autres termes, l'unicité de l'existence signifie que l'existence dans son expression particulière concorde avec variété, pluralité et espèce dont le genre et l'effet sont évidents. Par exemple, le " moi " qui en l'homme forme une partie singulière. Un individu représente en fin de compte une seule personne qui en même temps est unique avec des facultés externes ou internes (intellectuelles, digestives, croissance, reproductive). Il forme en même temps un, si bien que le moi représente une faculté en soi et les facultés forment en soi le Moi. Donc, selon cette interprétation, l'unicité ne contraste ni avec l'extension permanente de l'univers, ni avec la variété et la diversité des êtres. Il est important d'élucider quelques points avant d'apporter plus d'explication au sujet.
a- L'unicité (Wahadt)
Selon les philosophes, l'unicité est une évidence axiomatique qui ne nécessite pas de définition. A l'image du concept de l'existence, l'unicité appartient à la catégorie des concepts qui n'ont pas besoin d'être définis. Sinon on tournera en rond en définissant quelque chose par lui même.[1]
b- Les types d'unicité
Les philosophes affirment lorsqu'ils parlent d'unicité ou d'unité: " l'unité ou Un est tantôt réelle ou irréelle. Le "Un réel" est une chose dont l'unicité est un attribut d'essence qui n'a pas besoin d'intermédiaire dans l'expression de son unicité. Comme par exemple "Une personne". Le "un irréel" réfère à toute chose dont l'unicité n'est pas inhérente à l'essence et nécessite un intermédiaire afin d'être attribuée à cette chose. Comme par exemple l'homme et le cheval qui partagent l'animalité comme dénominateur commun.[2]
Le Un réel représente par ailleurs une entité unie en soi, une existence absolue qui n'a pas de second et ne se répète pas. Le un et l'unité forment la même chose ici: c'est "l'unité concrète". Ou c'est une entité qui en soi n'est pas "unité", mais qu'on lui attribue comme une personne; c'est " l'unité abstraite". Le Un avec l'unité abstrait forment une unité spécifique ou générale. L'unité spécifique est numérique et énumérable. L'unité générale est comme un genre ou une espèce. Tout comme elle est indivisible de l'aspect unique, l'unité spécifique est aussi indivisible de l'entité à laquelle elle s'attribue, il est contingent à l'unité, ou dissociable de l'entité attribuée et par conséquent accidentel. Le premier cas désigne vraiment le concept de l'unité et l'indivisibilité, ou autre chose. Cette autre chose est non qualifiée pour une "indication positionnelle" ou c'est quelque chose qui le qualifie. Le non qualifiée est relative à un objet dépendant – par exemple le moi – ou il ne l'est pas (par exemple l'intellect immatériel). Celui qui admet une distinction de l'entité et du "sujet accidentel" est essentiel tel que la quantité unitaire ou divisible par accident, tel qu'un corps naturel qui admet qu'on le distingue de son aspect quantitative
"L'unité générale" est soit conceptuelle, soit prise au sens largement existentiel, telle que "l'existence extensive. L'unité générale conceptuelle est soit "l'une des espèces" comme l'homme, soit "l'un des genres" comme un animal. Ou alors elle est accidentelle comme la mobilité ou le rire (le cas de l'homme).
L'unité abstraite définie comme résultant de l'union de l'unité avec un autre comme Zaid et Amr qui sont tous deux humains, l'homme et le cheval réuni par le genre animal.[3]
Il faut rappeler que la philosophie transcendante révèle qu'il existe deux types "d'unité concrète":
1- L'unicité pure
2- L'unicité vague[4]
Cette classification cherche à marquer une différence entre "l'unicité pure qu'on attribue à l'Essence exaltée d'Allah et celle qu'on attribue à autre chose. Ce qui revient à dire que la véritable unicité est réservée à l'Essence d'Allah le Très-Haut. Tandis que l'unicité vague s'attribue au reste de choses.
L'unicité pure
L'une des choses essentielles auxquelles l'admission de l'unicité de l'existence est liée demeure "l'unicité pure" ou la même unicité dans "la pluralité" (Wahda fii Kasra) et la "pluralité dans l'unicité" (Kasra fii Wahda). cela ne se voit qu'à travers comment quelque chose est en même temps un et multiple ou multiple et un à la fois. Et comment la raison humaine peut l'admettre sans toutefois les trouver contradictoire.
Le principe de "réalité non composée" (Baseetul haqeeqah)[5] est l'un des meilleurs moyens pour démontrer et admettre l'union de l'unité dans la multiplicité et la multiplicité dans l'unité. Selon le professeur Hassan Zadeh Amoli, c'est ce qui fait la complexité de ce principe dans lequel la desaprobation catégorique de l'une des extrêmes offre en même temps une preuve de l'existence de l'autre. Car la non composition et l'unité sont devenus entier et complet avec la multiplicité. Ce principe semble aussi extraordinaire en ce sens que la réalité non composée, en même temps qu'elle est tout ne représente aucun d'eux. Cependant, le fait qu'il soit tout rélévant de l'actualité (Fi'liyya) des choses et le fait qu'il ne soit aucun d'eux découlant de leur imperfection et de leur limite ne sont pas contradictoires".[6]
Ce grand savant explique encore lorsqu'il élabore l'unité dans la multiplicité: "On peut déduire des propos des chercheurs dont le but est de guider les gens que la perfection d'un attribut dépend du fait l' présence d'une contradiction ne puisse venir le saper. Mais opère plutôt une harmonieuse conciliation pour former un atout. C'est pourquoi dans les versets coraniques et les hadiths des représentants spirituels que les notions au sens contradictoires sont utilisées dans les Noms et les Attributs de Dieu. Par exemple on peut lire " Il est le premier et le Dernier, le manifeste et l'omniscient, Il connaît tout et il est Gracieux et omnipotent. Source des gains et des pertes, rend les choses agréables comme désagréables, Eleveur comme abaisseur, Celui qui guide comme il laisse dans la perdition, honore et humilie. Tout cela fait partie des plus beaux Noms de Dieu. La vraie et pure unicité parait alors comme une unicité collective. Cette pluralité est comme une "lumineuse multiplicité". Cette multiplicité est décrite comme : "tout ce qui est croissant fait croître l'unicité". C'est ce qui inspire Hafiz dans ces vers:
"Sa chevelure désordonnée fait notre union
Et s'il en est ainsi, il faut encore l'agiter"
Il affirme aussi: " J'implore le temps de discorde car ne rassemble les mèches de cheveux ébouriffées en ce moment. Les cheveux signifient la multiplicité lumineuse qui voile la face". Et il reste la face de ton Seigneur le Suprême le plus Honoré"
Abou Said Abou Kheir dit:
"Dai peignit les cheveux bouclés de cette lune pure
Il mit sur sa face une boucle de cheveu parfumé
Il couvrit sagement ce beua visage
Afin qu'aucun intrus ne le distingue.
Aaref Shabistari dit également dans son Jardin secret:
"Ne me demande rien sur le récit des cheveux tranquilles
Ce sont des chaînes d'une affection démente"[7]
La théophanie et la manifestation (Tajalli va zuhoor)
C'est dans la manifestation et la théophanie qu'il faut chercher le secret pour résoudre l'unicité de l'existence. La théophanie est un sujet de débat chez les gnostiques. Il joue un rôle si important que la compréhension de la gnose dépend de sa compréhension. En effet beaucoup de questions que soulève la gnose reviennent indubitablement vers ce sujet.[8] Ceci parce que Molla Sadra avait déclaré que la philosophie a atteint son apogée lorsqu'il put ramener la théophanie et la manifestation sous la révélation.[9]
Démonstration de la théorie de la théophanie et la manifestation.
Comme nous l'avons déjà montré, l'ontologie et la vision gnostique de l'univers repose sur la théophanie et la manifestation. En effet, selon les gnostiques, l'existence est confinée dans l'Essence de Dieu. Toute chose en dehors de Dieu n'est que son reflet et sa manifestation. Selon cet avis, de l'intensité et de la perfection de l'existence pure d'Allah l'Exalté résulte l'engouement pour la théophanie et la manifestation. Dieu est Amour et Affection par essence. Et l'une des choses les plus appréciées est la réalisation de son Essence propre à travers la contemplation des dimensions de Ses œuvres qu'on désigne par "Istijlaa" manifestation en soi de l'Essence divine sur les choses). Elle ne se concrétise qu'avec la manifestation de Dieu dans toutes les dimensions. [10]
Les s croient que le degré de l'essence (avant la manifestation) demeure un mystérieux mystère extrêmement secret latent.[11] La véritable manifestation primaire et le degré de détermination équivalent à la même manifestation et détermination de l'essence pour elle-même qu'on appelle " la vraie unicité pure" (Wahda haqqah haqiqiyyah). Par l'attention qu'ils accordent à cette vraie unité pure, les gnostiques atteignent " l'identité du mystique" (Howiyyat-ul-ghaybiyya)sans pour autant connaître le sens et les caractéristiques. Car cette Unité est proche du Mystère absolu et de l'identité. Elle est à la limite du déterminé et de l'indéterminé.[12] d'abord, le premier niveau et détermination ne s'emploie pas pour elle,quoiqu'on le désigne souvent par "l'identité absolue" (Hawiyyat-ul-mutlaq), ensuite parce que rien n'existe au-delà d'elle et elle couvre tout et se manifeste aussi bien intrinsèquement qu'extrinsèquement. Par conséquent elle a un double aspect interne et externe. G L'aspect interne correspond au niveau de l'unité (martabat-ul-ahadiyya) ou l'observation de Dieu par soi comme détenteur par excellence de tous les aspects divins, de tous les noms et attributs de perfection, sans détermination ni détail, mais par simple observation succincte. Mais, le vrai visage de l'unité est le niveau d'unicité (martabat-ul-wahdiyya) qui correspond à la théophanie des noms et des attributs; c'est-à-dire que Dieu observe en détail son Essence alors qu'Il possède tous les noms et attributs. L'unicité est la base de la pluralité qui, dans un premier temps apparaît cognitivement. Ce qui revient à dire que le caractère des noms, des attributs et les quiddités de tout chose qui existe revêtent une apparence cognitive. Mais comme la source d'émanation et l'Emanation sont uniques dans l'apparence cognitive, on déduira que la manifestation cognitive des choses vient à l'existence par l'Emanation sacrée (Faydh-ul-aqdas). L'Emanation sacrée est aussi nommée l'Emanation extensive, le souffle du Miséricordieux (Nafas-ul-rahmani), l'esprit mohammadien, la premier création d'Allah. Quoique l'Emanation sacrée soit un fait unique découlant par principe de l'unicité pure et comme Dieu qui est en même temps le premier et le dernier, l'unique sans se second, elle aussi n'a pas de second ni de troisième. Car de prime à bord la théophanie n'est ceci d'autre que "Dieu est le premier et le dernier, le manifeste et l'omnipotent" H Mais prenant en compte la détermination des niveaux qui s'y trouvent, on le repartit en trois dimensions: les esprits, les reflets et les corps. [13]
Dans tout les cas, la vision des gnostiques semble attribuée l'essence divine à l'absolu et l'unicité purs. Et comme la manifestation de Dieu dans toues les choses est un principe de la gnose théorique, cette présence n'est pas contingente. C'est une présence existentielle tout à la fois pluriel en soi. De là, la réalité a une présence existentielle conforme à l'absoluité sous la pluralité aussi. Cependant, la présence existentielle de l'absolue ne cautionne pas l'invalidité de la pluralité avec la source de division simple.
En d'autres termes, la gnose théorique met en exergue le système de manifestation afin d'analyser la multiplicité. Dans ce système, la multiplicité est la manifestation et la théophanie de la vérité. La manifestation est le point de départ de l'absolu de son absoluité et l'adoption de conditionnalité et de détermination. Il faut souligner que l'absolue demeure la source de division même quand il décale de son absoluité pour la conditionnalité, sans contraste. L'essence dans son absoluité comprend toutes les déterminations. Mais cette pluralité dans l'essence n'est pas contradictoire. C'est-à-dire si l'essence contient le nom de "guide", il est impossible de soustraire le nom de "déviateur" à cause de son incompatibilité avec le nom de "Guide"Plutôt, l'essence accepte les deux noms "guide et déviateur" par son absoluité réelle, dans la mesure où l'essence dans son rôle n'accepte aucune multiplicité par simplicité. Les noms et multiplicités apparaissent dans une sorte de combinaison et de latence et nom sous une forme détaillée et opposée l'une à l'autre. A présent que cette latence s'achemine vers l'apparence et que cette combinaison parait en détail, le phénomène de manifestation s'installe. Cependant, la réalité à un certain niveau de latence et dans une sorte d'ajustement fusionne avec d'autres réalités. Elle aboutit à un autre niveau d'apparence dans laquelle elle s'érige contre d'autres noms et attributs.
N'omettons pas de mentionner que "l'absolu réel" dans sa fusion avec les multiplicités dans l'essence reste au dessus de la fusion. Parce qu'au niveau de l'essence, comme nous l'avons déjà dit, la contradiction est inconcevable pour que la fusion ou l'infusion soit discutable. Mais lorsque la même essence absolue par une source de division inconditionnée et attribuée par la propriété imperméable se manifeste dans le conditionné, son identité perméable se dévoile. Elle est aussi désignée par les noms de la réalité.[14]
Le " Moi ", un exemple de vraie unité
Le "moi" est l'un des meilleurs exemples pour expliquer l'unicité de l'existence, le système de manifestation, la théophanie et diverses autres choses. Selon la philosophie transcendante de Molla Sadra, l'unicité de l'âme est un exemple de vraie unicité vague. Le lien entre le Moi et les facultés d'apparence est une connexion et une relation illuminante; ces facultés ont plusieurs aspects variés et plusieurs manifestations du Moi d'une personne. Non seulement cette unicité n'est pas contradictoire avec la pluralité, mais elle la renforce plutôt. Plus l"unicité est forte, plus la pluralité l'est. Et une fois celle-ci devenu forte, l'ensemble deviendra plus parfait et uni avec d'autres multiplicités. En d'autres termes, de même que le Moi tend vers la perfection pour se relier à d'autres facultés, il est aussi talonné par son ensemble. Plus son niveau s'élève plus son unicité et son ensemble accroissent.[15]
Le sage philosophe Sabzevari affirme dans son commentaire de Asfar:
" la fusion du Moi avec d'autres facultés ne veut pas dire qu'il est devenu un empaillage de facultés parce que l'ensemble n'a aucune existence et unicité effective. Cela ne veut pas aussi dire que l'unité du Moi et d'autres facultés (dans ce sens que deux choses s'unissent sans perdre leur individualisme) parce que l'unité est logiquement impossible. Par ailleurs, l'abandon de l'un pour l'adoption de l'autre signifie plutôt que le Moi est l'élément constant et stable à tous les niveaux. Il ne perd pas son degré supérieur. Et quand il est orné d'éthique au niveau élevé, il ne perd pas considérablement les propriétés. Le Moi est une réalité vague sur laquelle l'abstraction des concepts variés et ses niveaux horizontaux et verticaux ne sont pas contradictoires à l'unité.[16]
Expliquant l'unité du Moi et les facultés, Molla Sadra dit: " d'un coté on a conscience que notre Moi et l'essence forment un. Nous savons que ce qui distingue en nous les universaux reconnaît aussi les particuliers. Quelque chose qui suscite l'amour et le désir, la colère et… d'un autre coté, nul ne peut avancer que l'unité du Moi et les facultés est une forme de relation constituée. Comme la relation qu'entretient le commandant et son armée, ou le père et ses enfants. On dira donc que le Moi et les facultés ont une unité naturelle qui a différents aspects.[17]
Le philosophe Agha Ali Modarris Zanori l'auteur de Badâyi-ul-Hikam dans son commentaire de Asfaar explique l'unité du Moi de manière complète et intéressante. Il affirme que l'unité du Moi qui est son être en soi est un genre d'unité spécifique collective. Il unit les dimensions de l'existence qui est l'unité dans la pluralité et la pluralité dans l'unité même. Le a une existence unique référant à sont essence véritable. Conformément à son essence réelle et la dernière condition, le Moi a une existence singulière. Et par rapport à ses conséquences et dépendances essentielles qui lui confèrent la même essence perméable et descendante, il a une existence clairsemée. Dans son essentielle existence, le Moi n'a pas les caractéristiques de d'ensemble et de séparation. Il est exempt de ces deux conditions. Il est tout à la fois collectif et divisé. Par exemple, la base de l'existence de ce niveau parmi les niveaux est qu'il est antérieur au temps, mais postérieur par rapport à l'essence. Ses niveaux antérieurs au temps par rapport à l'essence sont équivalents aux niveaus de postériorité par rapport à l'essence. Quoiqu'il ne soit pas identique à l'essence dans ses échelons ascendants comme descendantes. Donc, le Moi est vil dans son élévation et élevé dans sa vileté. Il est pur dans son mélange avec la matière et et souillé dans sa pureté par la matière. Il est abstrait par rapport à la matière et son abstraction est liée à la matière. Il s'incruste dans ses organes pas comme si quelque chose s'incrusterait dans l'autre et externe à eux. Mais ce n'est pas aussi comme l'extériorisation de quelque chose par rapport à l'autre. Qui connaît se capacité sait comment affronter ses responsabilités. Ce sont les secrets de l'unicité que les imams désignent souvent par " le juste milieu de deux choses" ou " une situation à cheval entre similitude et purification". 18
Le gnostique Shabistari dit à propos de l'unicité et de la pluralité de l'homme:
" l'univers et devenu l'homme et l'homme est universel
Il n'y a pas d'explication plus plosive que celle-ci
Tu es le pluriel qui est unité en soi
Tu es le centre de l'univers
Réalise-toi car tu es un monde caché
De tout dans l'univers, inférieur comme supérieur
Ton corps et ton âme regorgent d'exemple
L'univers est comme toi, un individu spécifique
Tu en a fait ton âme et il a fait de toi son corps
1- L'unicité de l'existence et la cause de l'opposition des jurisconsultes et des théologiens, question No 134 (site 1090)
2- Propos extatique dans les œuvres des gnostiques. Question No4640 (site5149)
[1] - ‘Asfaar’, Vol. 2, Page 83; Allama Tabataba’ei (RA), “Nihayat-ul-Hikmah”, Page 138; Article: “l'unicité dans la perspective de la philosophie t de la gnose”, dans la collection de dix acticles persans, Page 27. Ayt Jawadi Amoli, “Rahiq-e- Makhtoom”, Vol. 7, Page 25, Centre de publicqtion Isrq, Qom, Edition No. 2, 1382 (Hégire solaire).
[2] Nehayat-ul-Hikmah, Page 141; Raheeq Makhtoom, Vol. 7, Page 21.
[3] Nehayat-ul-Hikmah, Page 141
[4] Sabzwari, Mulla Hadi, Sharh-ul-Manzoomah, Vol. 5, Page. 181, Correction et ommentaire de Ayatullah Hasan Zadeh Amoli, Editions Naab, première Edition, 1422 (Lunaire), Téhéran
[5] Sabzwari, Mulla Hadi, Sharh-ul-Manzoomah, Vol. 2/2, Page. 587 et 592, Corrigé et commentés par Ayatullah Hasan Zadeh Amoli
[6] Sabzwari, Mulla Hadi, Sharh-ul-Manzoomah, Vol. 2/2, Page. 600, Corrigé et ommentés par Ayatullah Hasan Zadeh Amoli
[7] Onze articles persans; l'article sur l'unicité selon les philosophes et les gnostiques page 25 et 26 avec sommaire
[8] confère: Raheemiyan, Mohd Hasan, Manifestation et Théophanie, Page. 14, Office de lq propagation islamique première édition, 1376 (sommaire), Qom
[9]Al Asfaar ul Arbi’a (les quatre voyages), Vol. 2, Page 291 à 294.
[10] Extrait du livre les onze articles persans, l'article sur l'unité chez les philosophes et les gnostiques “Eleven Persian Articles”, Ayatullah Hassan Zadeh Amoli, Page.30.
[11] Apparemment cela signifie que l'essence n'a pas la théophanie de l'essence. Cela veut plutôt dire qu'en dehors de la théophanie de l'essence pour l'essence, il n'y a pas de manifestation qui respecte les niveaux, quoique nous devons accepter que dans ce cas, l'essence ne se manifeste pas de l'essence souvent où la théophanie de l'essence pour l'essence est essentiellement requise de l'essence. C'est pour cette raison que très souvent, la théophanie de l'essence pour l'essence encore appellée vraie réalité pure n'est pas considérée à partir des niveaux de détermination. Elle est parfois décrite comme l'absolue identité parce que l'essence est encore considérée comme un secret. Il y a plusieurs évidences à ce fait:
1- Sayyidul Din Furghani affirme: cela est important pour l'essence que l'absolu ait une détermination du Moi en soi et qu'à travers cela, les manifestations du Moi en soi pour se retrouver et être présent avec le moi en soi sans aucune désillusion de a précédence de la dépendance et du mystérieux. Cette manifestation consiste en la perception de sa perfection essentielle. L'autonomie absolue devient son essentiel. (Furghani, Saeed-ud-Din, Mashariq-ud-Dari, Page. 123, corrigé par Sayyid Jalal-ud-Din Aashtiyani, 2nd Edition, office pour la propation islamique, Qom, 1379).
Le professeur Sayyed Jalal Ashtiyani dit: Ibn Hamzah Fanari rapporte du livre Muntaha de Allama Qaisari une parole qui interprète ainsi: " parce que l'absolu n'est pas une condition ici, au contraire, cela exprime une négation de toutes les conditions y compris les conditions de l'absoluité. Cependant, dans les propos des nouveaux gnostiques iraniens, cette absolu réfère à l'expression de l'existence inconditionnelle comme source de division. Cf même livre.
Professor Sayyid Jalal Aashtiyani says: Ibn-e-Humzah Fannari narrates from ‘Muntaha’ of Allama (Qaisari) that:
[12] Jawadi Amoli, Abdullah, Tahreer Tamheed-ul-Qawaed, Page. 422.
[13] Jawadi Amoli, Abdullah, Tahreer Tamheed-ul-Qawaed, Page. 195 - 209, 419 - 428 and 470 - 484. Hasan Zaday Amoli, Hasan, Insan-e-Kamil rqpporté des yeux de Nahjul Balagah, Page. 106, 108, 109 and 160, Edition Qayaam, Qom, première Edition, 1372. Rasael-e-Qaisari qvec le préface de Aashtiyani Page. 6 - 55. Sharh-e-Qaisari Fusoos-ul-Hikam,
[14] Fadhili, Sayyed Ahmed, Article: Le système de manifestation, journal recherche sur la philosophie et la théologie 29, Page. 163 ) 166, avec une petite modification.
[15] Al-Asfar Al-Arbi’a, Vol 9, Page. 61 - 63.
[16] Al-Asfar Al-Arbi’a, Vol 9, Page. 61 - 63.
[17] Al-Asfaar Al-Arbi’a, Vol. 9, Page. 61 - 63.