Please Wait
visiter
22279
22279
Date de mise à jour:
2012/11/11
code du site
fa2426
Code des archives
55564
- partage
Condensé de la question
En islam peut-on confesser les péchés auprès de quelqu’un ?
Question
Pourquoi en islam il n’existe pas quelqu’un auprès de qui on peut confesser les péchés comme dans le catholicisme où on se rend chez les prêtres mais personne ne les connait ?
Résumé de la réponse
En islam, nul n’a le droit de confesser ses péchés (petits ou grand) auprès de quelqu’un ou livrer ses secrets à n’importe qui.
Car tout d’abord, la dignité et la valeur de chaque homme est si important qu’on ne peut confesser ses péchés qu’auprès de Dieu le créateur en vue de se repentir et obtenir le pardon. En confessant ses péchés auprès de Dieu l’homme acquiert la valeur et la dignité. C’est une particularité de Dieu. Mais quelle que soit la capacité d’un autre que Dieu à garder le secret, il n’a le pouvoir de restaurer la dignité de l’homme s’il passe aux aveux devant lui, combien de fois augmenter cette dignité. En plus, dans la perspective islamique et du monothéisme, Dieu et le seul à agir vraiment sur l’univers. Sans la permission de Dieu, nul ne peut agir sur l’univers. Dans les sources islamiques on n’a donné personne le droit d’absoudre les péchés.
Quand à ce qu’on évoque dans l’islam comme intercession des saints, il faut savoir qu’il s’agit d’un intermédiaire qui sollicite le pardon des péchés et non celui qui pardonne directement. Les intercesseurs ne plaident pour quelqu’un que si celui-ci mérite d’être défendu. Alors ce n’est pas un moyen pour faire les transactions et gagner de l’argent.
Mise à part l’intercession évoquée plus haut, il existe d’autres voies pour demander pardon et obtenir l’absolution des péchés :
1 – Le repentir et le retour vers Dieu avec ses conditions.
2 – Accomplir des bonnes œuvres et des exploits qui contribuent au pardon des péchés.
3 – Eviter de commettre des péchés graves qui favorisent l’absolution des petits péchés.
4 – Endurer les difficultés d’ici-bas, dissout les peines du monde de barzakh, les premières étapes du jour du jugement et le manque de sincérité des croyants.
5 – La grâce divine dont bénéficient les gens qui remplissent les conditions et qui méritent. C’est-à-dire les croyants qui ont manqué à certains devoirs ou commis des bévues.
Car tout d’abord, la dignité et la valeur de chaque homme est si important qu’on ne peut confesser ses péchés qu’auprès de Dieu le créateur en vue de se repentir et obtenir le pardon. En confessant ses péchés auprès de Dieu l’homme acquiert la valeur et la dignité. C’est une particularité de Dieu. Mais quelle que soit la capacité d’un autre que Dieu à garder le secret, il n’a le pouvoir de restaurer la dignité de l’homme s’il passe aux aveux devant lui, combien de fois augmenter cette dignité. En plus, dans la perspective islamique et du monothéisme, Dieu et le seul à agir vraiment sur l’univers. Sans la permission de Dieu, nul ne peut agir sur l’univers. Dans les sources islamiques on n’a donné personne le droit d’absoudre les péchés.
Quand à ce qu’on évoque dans l’islam comme intercession des saints, il faut savoir qu’il s’agit d’un intermédiaire qui sollicite le pardon des péchés et non celui qui pardonne directement. Les intercesseurs ne plaident pour quelqu’un que si celui-ci mérite d’être défendu. Alors ce n’est pas un moyen pour faire les transactions et gagner de l’argent.
Mise à part l’intercession évoquée plus haut, il existe d’autres voies pour demander pardon et obtenir l’absolution des péchés :
1 – Le repentir et le retour vers Dieu avec ses conditions.
2 – Accomplir des bonnes œuvres et des exploits qui contribuent au pardon des péchés.
3 – Eviter de commettre des péchés graves qui favorisent l’absolution des petits péchés.
4 – Endurer les difficultés d’ici-bas, dissout les peines du monde de barzakh, les premières étapes du jour du jugement et le manque de sincérité des croyants.
5 – La grâce divine dont bénéficient les gens qui remplissent les conditions et qui méritent. C’est-à-dire les croyants qui ont manqué à certains devoirs ou commis des bévues.
Réponse détaillée
En islam, nul n’a le droit de confesser ses péchés (petits ou grand) auprès de quelqu’un ou livrer ses secrets à n’importe qui. Car tout d’abord, la dignité et la valeur de chaque homme est si important qu’on ne peut confesser ses péchés qu’auprès de Dieu le créateur en vue de se repentir et obtenir le pardon. En confessant ses péchés auprès de Dieu l’homme acquiert la valeur et la dignité. En confessant ses péchés devant Dieu on ne perd pas sa dignité, on gagne plus de valeur et de dignité au contraire. C’est une particularité de Dieu. Mais quelle que soit la capacité d’un autre que Dieu à garder le secret, il n’a le pouvoir de restaurer la dignité de l’homme s’il passe aux aveux devant lui, combien de fois augmenter cette dignité. En plus, dans la perspective islamique et du monothéisme, Dieu et le seul à agir vraiment sur l’univers[1] Nul autre que Dieu ne peut agir sans sa permission. D’ailleurs dans les sources islamiques on n’a donné à personne le droit d’absoudre les péchés des autres.
Quant à ce qui apparait dans les enseignements islamiques au sujet de l’intercession[2] des saint, il faut savoir d’abord qu’intercéder ne signifie pas s’ériger en canal pour le pardon des péché, encore moins absoudre directement les péchés. Shahid Motahari dit : « L’intercession n’est rien d’autre que le pardon divin. Quand on l’attribue à Dieu on parle de pardon. Et quand quelqu’un ou quelque chose joue les intermédiaires on parle d’intercession »[3]
En plus, Ce n’est pas à tout le monde que Dieu accorde l’honneur d’intercéder. C’est par sa volonté qu’il donne cette possibilité à certaines personnes qui se sont illustrées dans l’adoration et le rapprochement vers Lui. Comme c’est le cas avec les saints (les successeurs de prophètes, les imams, les savants religieux, les martyrs et les vrais croyants).
Par ailleurs, Les intercesseurs ne peuvent intervenir qu’en faveur de ceux qui présentent les conditions requises. Ce qui signifie que l’intercession ne saurait être utilisée comme un moyen pour se faire de l’argent. Les intercesseurs n’interviennent que pour ceux à qui il a donné l’autorisation.[4] Donc ce n’est pas tout le monde qui peut bénéficier de l’intercession.
L’intercession est conditionnée par l’engagement du pécheur à changer et gagner le pardon pour devenir un être pur et nettoyé de ses péchés.[5]
Donc, en islam, l’intercesseur et celui qui bénéficie de l’intercession doivent remplir des conditions et une fois la volonté divine ajoutée à l’ensemble, l’intervention de l’intercesseur peut alors avoir un effet.
Mais dans le catholicisme aucune de ces conditions n’est respectée. L’action de l’église catholique au moyen-âge l’a fait dévier et le pardon est devenu une source de revenu pour remplir les caisses personnelles des prêtres.
Tous les historiens, y compris les chrétiens engagés ont condamné ces pratiques de l’église. L’église catholique et le clergé ont laissé leurs responsabilités religieuses initiales au moyen-âge. Ces déviations persistent jusqu’à nos jours même. Entre autre, on peut mentionner la corruption de l’église[6], la dépravation des mœurs chez les prêtres, la ségrégation[7], la torture et le châtiment des opposants, la vente des bons de pardon.
La vente des billets de pardon se déroulait ainsi : conformément à la loi de l’église, il fallait verser une somme dont le montant avait été défini en guise d’expiation une fois que vous aviez confessé vos péchés. En plus de cela, l’église percevait une autre somme soit disant pour la contribution. Ainsi vous pouviez considérer que vos péchés ont été dissouts. Les choses sont allées jusqu’au point les billet et les bons de pardon furent imprimés pour se faire des sous.[8]
Par ailleurs, il ressort de plusieurs versets coraniques et de hadiths qu’il existe d’autres moyens pour obtenir le pardon des péchés. Entre autres :
1 – Le repentir et le retour vers Dieu, un repentir accompagné de regret par rapport aux péchés commis avant et la résolution qu’on prend pour ne plus récidiver. Et surtout penser à se rattraper en accomplissant de bonnes œuvres.[9]
2 – Accomplir des actes extraordinaires qui contribuent à absoudre les péchés. Le coran dit : « Les bonnes œuvres efface les marques de certains péchés »[10]
3 – Eviter les péchés graves permet d’absoudre les petits péchés. « Si vous éviter les péchés graves, Nous annulerons vos petits péchés et Nous vous élèverons vers un rang bien »[11] [12]
4 – Supporter les peines et les difficultés ici-bas réduisent le poids des péchés des croyants et dégagent les obstacles du monde intermédiaire (barzakh), du jour du jugement et d’autres petites lacunes.[13]
5 – La grâce divine[14] couvre ceux qui le méritent et il s’agit des croyants. Les croyants sont ceux qui n’ont pas manqué à leurs devoirs, qui ne sont pas souillés. S’ils bénéficient de la grâce divine ils feront partie des gens du paradis. Et s’ils ne bénéficient pas de la grâce divine ils iront en enfer. Mais ce lieu ne sera pas un lieu définitif pour eux et ils n’y demeureront pas pour toujours.[15] [16]
Quant à ce qui apparait dans les enseignements islamiques au sujet de l’intercession[2] des saint, il faut savoir d’abord qu’intercéder ne signifie pas s’ériger en canal pour le pardon des péché, encore moins absoudre directement les péchés. Shahid Motahari dit : « L’intercession n’est rien d’autre que le pardon divin. Quand on l’attribue à Dieu on parle de pardon. Et quand quelqu’un ou quelque chose joue les intermédiaires on parle d’intercession »[3]
En plus, Ce n’est pas à tout le monde que Dieu accorde l’honneur d’intercéder. C’est par sa volonté qu’il donne cette possibilité à certaines personnes qui se sont illustrées dans l’adoration et le rapprochement vers Lui. Comme c’est le cas avec les saints (les successeurs de prophètes, les imams, les savants religieux, les martyrs et les vrais croyants).
Par ailleurs, Les intercesseurs ne peuvent intervenir qu’en faveur de ceux qui présentent les conditions requises. Ce qui signifie que l’intercession ne saurait être utilisée comme un moyen pour se faire de l’argent. Les intercesseurs n’interviennent que pour ceux à qui il a donné l’autorisation.[4] Donc ce n’est pas tout le monde qui peut bénéficier de l’intercession.
L’intercession est conditionnée par l’engagement du pécheur à changer et gagner le pardon pour devenir un être pur et nettoyé de ses péchés.[5]
Donc, en islam, l’intercesseur et celui qui bénéficie de l’intercession doivent remplir des conditions et une fois la volonté divine ajoutée à l’ensemble, l’intervention de l’intercesseur peut alors avoir un effet.
Mais dans le catholicisme aucune de ces conditions n’est respectée. L’action de l’église catholique au moyen-âge l’a fait dévier et le pardon est devenu une source de revenu pour remplir les caisses personnelles des prêtres.
Tous les historiens, y compris les chrétiens engagés ont condamné ces pratiques de l’église. L’église catholique et le clergé ont laissé leurs responsabilités religieuses initiales au moyen-âge. Ces déviations persistent jusqu’à nos jours même. Entre autre, on peut mentionner la corruption de l’église[6], la dépravation des mœurs chez les prêtres, la ségrégation[7], la torture et le châtiment des opposants, la vente des bons de pardon.
La vente des billets de pardon se déroulait ainsi : conformément à la loi de l’église, il fallait verser une somme dont le montant avait été défini en guise d’expiation une fois que vous aviez confessé vos péchés. En plus de cela, l’église percevait une autre somme soit disant pour la contribution. Ainsi vous pouviez considérer que vos péchés ont été dissouts. Les choses sont allées jusqu’au point les billet et les bons de pardon furent imprimés pour se faire des sous.[8]
Par ailleurs, il ressort de plusieurs versets coraniques et de hadiths qu’il existe d’autres moyens pour obtenir le pardon des péchés. Entre autres :
1 – Le repentir et le retour vers Dieu, un repentir accompagné de regret par rapport aux péchés commis avant et la résolution qu’on prend pour ne plus récidiver. Et surtout penser à se rattraper en accomplissant de bonnes œuvres.[9]
2 – Accomplir des actes extraordinaires qui contribuent à absoudre les péchés. Le coran dit : « Les bonnes œuvres efface les marques de certains péchés »[10]
3 – Eviter les péchés graves permet d’absoudre les petits péchés. « Si vous éviter les péchés graves, Nous annulerons vos petits péchés et Nous vous élèverons vers un rang bien »[11] [12]
4 – Supporter les peines et les difficultés ici-bas réduisent le poids des péchés des croyants et dégagent les obstacles du monde intermédiaire (barzakh), du jour du jugement et d’autres petites lacunes.[13]
5 – La grâce divine[14] couvre ceux qui le méritent et il s’agit des croyants. Les croyants sont ceux qui n’ont pas manqué à leurs devoirs, qui ne sont pas souillés. S’ils bénéficient de la grâce divine ils feront partie des gens du paradis. Et s’ils ne bénéficient pas de la grâce divine ils iront en enfer. Mais ce lieu ne sera pas un lieu définitif pour eux et ils n’y demeureront pas pour toujours.[15] [16]
[1] - Seul Dieu agit sur l’existence
[2] - L’intercession signifie la plaidoirie d’une créature auprès de Dieu pour une autre créature afin que ce dernier obtienne un bien ou en vue de lui éviter un mal.
[3] - Majmoua âthâr, Shahid Motahari, vol 1, p 259
[4] - Sourate Anbiyya : 28
[5] - Pour en savoir plus consulter la question 350 la notion de l’intercession dans l’islam, question 124 l’intercession et l’agrément divin.
[6] - Les responsables de l’église ont par ce moyen acquis beaucoup de bien et de vastes domaines. Ils ont usé d’autres moyens tels que les pots-de-vin, la contrefaçon et la vente des édifices appartenant à la communauté.
[7] - Au lieu de servir la religion les homes de l’église ont passé leur temps à boire et jouir des délices et ce sont éloignés des valeurs morales. Les déclarations d’Erasmus méritent d’être cités : « Beaucoup de couvents chrétiens que ce soi pour les hommes ou pour les femmes n’ont aucune différence avec les maisons close et les centres publics de perversité »
[8] - Extrait de la question 299, preuves de la falsification de la Bible.
[9] - Sourate Shourâ : 25 « c’est Lui qui accepte le repentir de son serviteur et il efface tous les mauvais actes »
[10] - Sourate Houd : 114 “Les bons actes effacent les mauvais”
[11] - Sourate Nisâ : 31
[12] - Cours sur le dogme de l’Ayatollah Misbah Yazdi, p 481
[13] - Cours sur le dogme de l’Ayatollah Misbah Yazdi, p 481
[14] - Sourate Shourâ : 25
[15] - Tafsir Nemouneh, Nasir Makarim Shirazi, daroul koutoub ilmiyya, vol 26, p 111
[16] - Extrait de la question 798 (site 860), Comment se laver des péchés.
Q traductions dans d'autres langues
commentaires