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En principe, les vêtements servent de revêtements et de pondération pour les hommes et parmi toutes les créatures vivantes, seul l’homme est celui qui en plus d u revêtements naturels porte des vêtements d’un côté pour protéger son corps de la chaleur ou du froid et de l’autre côté mettre en évidence sa personnalité. Cela n’est pas essentiellement réservé à la société iranienne, cela existe dans toutes les autres sociétés. Toutefois, la différence se présente au niveau du genre et du niveau d’accoutrement. Donc toute chose qui présente des contradictions avec cet objectif grandiose n’est pas acceptée, peut importe si ça concerne les hommes ou les femmes. En ce qui concerne la couleur des vêtements, bien que le coran et les hadiths valables n’aient pas présenté une couleur comme couleur particulière impérative dans l’accoutrement, la philosophie du voile stipule qu’on doit s’appuyer de manière à ne pas attirer l’attention et comme l’usage de certaines couleurs pour les vêtements attirent l’attention cela a fait en sorte que pour ne pas faire ne pas faire disparaitre la valeur du Hijab beaucoup de savants religieux ont donné des jugements pour qu’on n’utilise pas ces couleurs qui attirent l’attention.
Pour analyser cette question, nous devons dans un premier temps évoquer le principe de l’accoutrement chez l’homme comme quelque chose d’acceptable, ensuite nous entrerons dans la question de l’obligation du voile dans la religion islamique et enfin nous aborderons la question à savoir si une couleur particulière dans l’habillement a été instaurée par la religion islamique ou non ?
Nous savons que l’homme a beaucoup de différences avec les autres créatures vivantes. C’est dans cette optique qu’il est considéré comme la plus honorable des créatures. L’une des choses qui font l’objet de divergence est l’habillement que l’homme choisit pour lui-même surtout que les autres créatures ne connaissent pas ce problème.
C’est dans ce sens que l’imam Sadiq (as) en commentant ce verset selon lequel il est écrit que l’habit est un bienfait de la part de Dieu[1] dit : « l’habillement extérieur est un bienfait que Dieu a uniquement octroyé aux hommes afin qu’ils se couvrent avec. Les croyants s’en servent comme moyen qui leur permet d’exécuter les préceptes de Dieu. Le meilleur accoutrement est l’habit qui ne vous fait oublier lorsque vous le portez. Oui l’habit que vous portez doit plutôt susciter le sentiment de reconnaissance et la soumission vis-à-vis du seigneur. On ne doit pas s’habiller de manière à s’exhiber aux autres ou a à montrer qu’on est grand, l’habit ne doit pas être quelque chose pour vendre la fierté car tout cela participe à ternir l’image de la religion et rend les cœurs durs… »[2]. Lorsque nous observons els sociétés humaines, nous réalisons qu’ils les ont toutes choisies des accoutrements et sans tenir compte du genre d’accoutrement, cela permet à l’homme de sortir de l’état de nudité et se présent comme une preuve du besoin instinctif de l’homme par rapport à l’accoutrement. Ainsi, nous déduisons qu’il n’il a y aucun doute ni d’ambiguïté en ce qui concerne le principe de base de l’habillement. S’il y a des choses qui semblent soulever les questions, c’est juste le genre de vêtement qu’il faut mettre et à quel niveau faut t-il couvrir le corps. C’est dans ce sens que le respect de l’accoutrement est officiellement reconnu par toutes les sociétés comme une valeur morale.
Mais dans les pays musulmans, parmi lesquels notre pays l’Iran il faut respecter les préceptes religieux dans la réglementation. Nous devons à présent voir le point de vue de l’islam au sujet de l’accoutrement.
Dans un passage coranique, nous voyons que comme l’habit est considéré comme un bienfait divin, que ce soit pour l’homme que ce soit pour la femme le fait de se retrouver nu pour Adam (as) et Eve est considéré comme est considéré comme punition en prélude pour leur expulsion du paradis.[3]N’oublions également pas ce point : tout ordre ou commandement qui vient de la part de Dieu cherche à épanouir, élever l’homme garantir le bien être de leur société. Les commandements de Dieu relatifs à l’accoutrement ne font pas exception à la règle. Si Dieu interdit aux hommes porter les vêtements en soi ou de s’orner d’or, si Dieu ordonne aux femmes de se vêtir d’une manière particulière, ou si alors il interdit aussi bien à l’homme et à la femme de porter des vêtements qui captivent l’attention[4] soyez certains que c’est par rapport à leurs intérêts aussi bien ici bas que dans l’au-delà raison pour laquelle on doit éviter de résister face à ces ordres.
Par ailleurs, nous devons réaliser que la sagesse divine a conçue la place de la femme dans le monde de la création si bien qu’elle présente beaucoup de différences avec les hommes dans plusieurs cas. En guise d’exemple, on ne peut jamais comparer l’affection maternelle et l’affection paternelle. Même ceux qui militent haut et fort pour l’égalité totale des droits entre l’homme et la femme n’ont pas réussit à renier cette différence intrinsèque entre les deux sexes. Et il a été établie qu’une telle différence n’est pas synonyme, mais plutôt une manière de repartir les responsabilités. Ce qui fait alors que ces deux sexes soient complémentaires.[5] Et chacun avec l’exercice de ses responsabilités.[6] Tous ces préliminaires étaient destinés à parvenir à la conclusion selon laquelle que nous ne devons pas considérer comme un acte discriminatoire l’ordre de mettre le hijab. On doit considérer cela comme un ordre visant le bien être social. On peut rechercher la preuve d’une telle interprétation au sujet de l’ordre du hijab dans les circonstances de révélation du verset sur le voile.[7]
Les femmes venaient dans la mosquée du prophète (ç) pour assister aux prières en assemblée. Lorsque l’heure de la prière du soir arrivait et qu’il commençait à faire noir, certains jeunes mal intentionnés venaient se placer sur la route des femmes et les dérangeaient[8]et si à la suite des plaintes de ces respectueuses vis-à-vis de ces jeunes dérangeurs en signe de protestation survenaient, ils disaient : « nous pesions que ces femmes étaient insensibles par rapport à notre comportement » c’est dans cette optique que Dieu fit descendre le verset sur le hijab et il dit aux femmes qu’elles peuvent exprimer à travers ce moyen qu’elles en ont marc d’être dérangées afin de retirer le prétexte que ces gens fabriquaient pour les contrés avec.[9]
Si nous nous concentrons sur le contenu de ce verset et bien d’autres versets similaires, nous remarquerons des points qui aideront peut à changer notre point de vue sur la question du voile islamique :
1 – En effet, les femmes ont été conçues de manière à ce que t ce soient les hommes qui aillent vers elle et généralement ce sont des hommes qui font la proposition de mariage aux femmes pour une vie commune. Naturellement, il existe des hommes qui dans ce domaine manquent de finesse et bousculent les femmes. D’autre part, comme il est difficile d’user de la loi pour combattre ces troubleurs, il faut trouver un autre moyen pour les empêcher d’ennuyer et garantir la sécurité pou les femmes. C’est pour cette raison que le verset du hijab fut révélé. Selon son contenu, les femmes doivent éviter d’adopter toute attitude susceptible de donner à ces troubleurs l’audace de perpétrer leur action. Mettre des vêtements en déphase avec ce qui est vogue dans la société s’avérerait comme une initiative à ce but, quelque chose qu’il faut éviter d’ailleurs.
2 – contrairement à l’idée qu’un a déjà diffusé selon laquelle le voile islamique est destiné à masquer l’identité des femmes, le coran[10] dit clairement le contraire. Le voile islamique permet de distinguer les hommes la intentionnés et ceux qui sont là juste pour déranger les femmes. Et une fois ces personnes identifiées les femmes pourront vivre en toute sécurité dans la société. Les autres lois qui interdisent par exemple l’exhibition, le ait de sortir de la maison si ce n’est en cas et aussi éviter de parler de manière raffinerie[11] vont tous dans ce sens. Nous remarquons par exemple que els femmes et les filles du prophète (ç) n’étaient pas des gens inconnues. Nous remarquons dans beaucoup de cas dans l’histoire de l’islam où les compagnons du prophète (ç) causaient avec elles. On voit même Jabir ibn Abdoullah venir voir la dame Fatima (as) pour profiter de la bénédiction de la naissance de l’imam Hossein (as)[12]. Nous voyons par exemple Salman Farsi tenir les rênes de la monture sur laquelle était assise la fille du prophète (ç) dans la nuit afin de la ramener chez son époux Ali (as)[13].
Dons les femmes peuvent en plus de respecter l’accoutrement islamique chasteté et la pudeur dans les propos et le comportement, être des modèles de réussite pour les autres dans leur société.
3 – Peut être le doute peut s’installer dans l’esprit de certaines femmes qui se demanderont pourquoi nous devons nous mettre à l’étroit et supporter les difficultés juste pour ne pas pousser les hommes à avoir les idées sataniques dans leurs esprits ? Nous voulons nous comporter comme cela nous fait plaisir. Regarder les hommes. Il fait dire que ce genre d’idée provient de la mauvaise interprétation des dispositions de la loi islamique, en particulier la loi qui concerne le hijab car il y a deux raisons pour lesquelles un telle opinion sur le hijab n’est pas fondée.
Un : de la même que Dieu a ordonné aux femmes de bien se couvrir, il a également ordonné aux hommes de faire attention à leur regard et de faire preuve de pudeur.[14] Il y a également un niveau d’habillement obligatoire pour les hommes et si le niveau de vêtements des hommes est inférieur à ceux des femmes, en échange de cela, Dieu a instauré des devoirs un peu plus difficiles encore à savoir garantir les besoins et la survie des femmes et le djihad et les femmes ne sont pas concernées par ce genre d’obligations un peur plus difficiles.
Deux : la raison principale de l’instauration du hijab repose sur la sécurité de la femme et non sur le fait d’éviter que les hommes dévient. En effet, tout comme nous le savons, après la révélation des versets sur l’hijab, il existait les femmes non musulmanes dans la société de Médine et qui n’était pas obligé de respecter le voile et plus important encore, l’habillement de servantes et des non musulmanes n’était pas au même niveau que celui des autres femmes. Elles pouvaient ne pas se couvrir la tête au point qu’elles étaient parfois contraint de ne pas respecter le hijab afin qu’on les distingue des femmes libres[15]. Il est clair que parmi ces femmes non musulmanes et ces servantes, il y a des belles femmes qui pouvaient captiver l’attention des hommes. Et si la loi du hijab était juste destinée à éviter que les hommes dévient, cela devait présenter une contradiction avec la situation.
4 – Si le respect du voile et de l’accoutrement islamique se fait sous la base de la volonté et du désir des personnes, cela engendre la récompense divine et le voile qu’on respecte juste par contrainte et la peur n’engendre aucune récompense. Il faut également savoir d’une part que le respect du voile islamique fait partie des dispositions indispensables dans la religion islamique pour les femmes musulmanes. Et d’autre, tous les croyants sont également tenus dans la mesure de leur pouvoir et sans troubler l’ordre public d’inviter leurs coreligionnaires à respecter le voile islamique mais en tant en compte les préceptes islamiques lorsqu’ils seront en train d’exhorter ces femmes à respecter le voile.
Ici, les recommandations douces qu’on présente dans ce cas sont semblables à celles qu’on propose aux enfants afin de les encourager à observer la prière et le jeûne. Il ne faut pas faire en sorte qu’ils aient l’impression que les gens s’ingèrent dans leurs vies privées, ce qui engendrerait plutôt une réaction négative. Il faut remarquer que l’islam exhorte seulement ceux qui observent les préceptes religieux à respecter le voile et en acceptant la proposition des gens qui ordonnent le convenable et prennent l’initiative de rectifier leur accoutrement. Dans le cas contraire, selon ce qui ressort des hadiths, certaines femmes non musulmanes ou les femmes de Douin qui vivaient dans le désert et qui avaient pris une attitude offensive face à cet appel pour le voile ne sont pas concernées par cet appel et même les regarder ne présente aucun problème[16]. En effet, si déjà elles ne respectent pas leurs propres intimités, il n’y a pas de raison pour que les autres puissent observer une interdiction par rapport à cela.
Le niveau d’accoutrement que les femmes doivent respecter est mentionné dans les codes de musulmans rédigé par els guides religieux. Vous pouvez les consulter tout en sachant qu’on ne peut pas prétendre être musulman en piétinant en même temps les préceptes islamiques.
Quant à la couleur des vêtements, bien que el coran et les hadiths fiables ne présentent aucune couleur particulière comme nécessairement obligatoire pour l’accoutrement islamique, la philosophie du hijab et la manière dont doit se présenter l’habillement qui ne doit pas attirer d’attention, l’usage de certaines couleurs pour les vêtements captive l’attention et cela entrainent la disparition de l’utilité du hijab. Beaucoup de savants religieux ont donné l’avis selon lequel il ne faut pas utiliser ce genre de couleur. Vous pouvez consulter ce même site pour voir ce qu’on a écris à ce sujet[17] mais, dans u regard général, on peut retenir que ces décrets et ces jugements reposent sur la nécessité de respecter la pratique publique dans l’usage des vêtements particuliers.
Peut être cette question vous est déjà venue à l’esprit à savoir pourquoi dans certains pays musulmans tel que l’Indonésie et la Malaisie on voit des femmes voilées alors que la couleur de leur vêtement est brillante et ce voile qu’elles observent n’attirent pas l’attention des autres ? Pourquoi nous en Iran ne pouvons nous pas aussi nous habiller comme cela ?
Pour répondre à ce genre de question, il faut dire que la couleur blanche ou les autres couleurs brillantes sont tellement utilisées dans ces sociétés que cela est devenu quelque chose faisant partie des coutumes et pour cette raison que ces couleurs sont beaucoup utilisées, elles s’habillent ainsi. Ce qui fait qu’on ne peut plus les pointer du doigt quant elles passent. Si dans la société iranienne on connaissait la même situation, aucun n’allait se poser dans l’habillement fait de couleur brillante. Mais avec la situation qui existe actuellement et que la coutume religieuse de notre société admet l’usage des autres vêtements. Nous pouvons choisir l’une des deux voies suivantes :
Soit nous essayons de changer la coutume de la société iranienne et faire en sorte que els vêtements et les voiles soient de couleur blanche et de couleur éclatante telle qu’on le constate dans d’autres pays islamiques évoqués et qu’on en fasse un élément faisant partie de la vie des femmes religieuses. Et à la suite de cela, il faut s’arranger à faire en sorte que ce genre de vêtements ne soient plus des vêtements qui captivent l’attention de tout le monde c’est-à-dire faire en sorte que l’habillement concorde avec les coutumes de notre société en utilisant l’accoutrement ordinaire normal parmi les femmes religieuses.
Etant donné qu’en choisissant la première option cela va entrainer le mauvais usage chez certaines personnes, surtout ceux qui ne croient pas en la religion islamique, on risque ne pas atteindre le résultat souhaité et on va aboutir à une situation où non seulement le nouveau voile et ls nouveaux vêtements faits de couleurs éclatantes ne seront pas appliqués dans notre société mais l’ancien voile et les coutumes iraniennes précédentes seront affaiblies. Raison pour laquelle la deuxième option en même la préservation de l’accoutrement islamique peut s’avérer comme le bon choix sans créer aucun sérieux problème dans l’évolution et le progrès des femmes iraniennes.
Si un jour arrive et que la couleur des vêtements n s’avère plus comme un facteur d’influence dans le fait d’attirer l’attention des autres, on pourrait utiliser ces couleurs brillantes sans aucun problème.
Nous ne devons pas ignorer que bien que la couleur soit un facteur important dans l’allégresse des personnes, on peut utiliser différentes couleurs de vêtements dans le cadre de la concession et de l’enceinte de la maison. Mais porter des vêtements un peu terne et légèrement noire hors de la maison ne signifiera pas qu’on est en train d’interférer dans l’allégresse des gens. Dans le cas contraire, il aurait que tous les hommes et les femmes qui utilisent ce genre de couleur soient des personnes affligées désespérées par rapport à la vie. Alors lorsqu’on observe bien les choses, nous voyons que tel n’est pas le cas.
Enfin, nous devons savoir que les problèmes provenant des rappels, de certaines personnes affectueuses ou alors des forces de l’ordre ne sont pas plus supportables que les autres problèmes et à cause des troubles dans la rue, engendrées par la fait de ne pas respecter l’ordre public dans le genre d’habillement et la couleur des vêtements. Certes ceux qui ordonnent le convenable doivent se comporter comme les guides infaillibles. Ils ne doivent pas oublier cette déclaration de l’imam Sadiq (as) à savoir : « de ne pas seulement appeler les gens à la religion avec la bouche mais de le faire beaucoup plus par les actes »[18]
[1] - Sourate A’araf : 26
[2] - Misbah ul Shariha; Mo’assassa Al A’alami li Matbouhat, 1400 hégire lunaire, page 30 (certain estiment que ce livre a été rédigé par l’imam Sadiq).
[3] - Sourate A’araf : 27.
[4] - Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 76, page 316, Mo’assassa Al Wafa, Beyrouth, 1404.
[5] - Sourate Baqarah : 187.
[6] - Sourate Tawba : 71 à 72 ; Sourate Ahzab : 35 ; Sourate Fath : 5 ; Sourate Hadid : 12…
[7] - Sourate Ahzab : 35.
[8] - Behar ul anouar, vol 101, page 33.
[9] - Tabrizi, Fazl ibn Hassan, Majma ul bayane fi Tafsir ul Qor’an ; les éditions Nasir Khosrô Téhéran, 1372 hégire solaire, vol 8, page 581 (sous el commentaire du verset 51 de la sourate Ahzab).
[10] - « ذلک ادنی ان یعرفن ».
[11] - Sourate Ahzab: 32 à 33.
[12] - Kafi, Mohammad ibn Yakoub Koleiny, Darul koutoub ul islamiyya, Téhéran, 1365 hégire solaire, vol 1, page 527.
[13] - Wasa’il ul Shia, Mohammad ibn Hassan Horr Amili, Mo’assassa Ahl-ul-bayt, Qom, 1409 hégire lunaire, vol 20, page 92, hadith 25116.
[14] - Sourate Nouh: 30.
[15] - Wasa’il ul Shia, vol 4, page 412, hadith 5564.
[16] - Sheikh Sadouq, Man la yadourouhou faqih, Mo’assassa Nashr islami, Qom, 1313 hégire lunaire, vol 3, page 469, hadith 4636.
[17] - Les questions 1532 du site 1538 et 2304 du site 2415.
[18] - Kafi, Mohammad ibn Yakoub Koleiny, vol 2, page 78.