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La traduction que certains traducteurs ont faite de ce hadith et à laquelle vous avez fait allusion, ne semble pas être, tout à fait, correcte. Si tient compte du texte arabe de ce hadith, nous constatons ; que la signification de cette parole précieuse du prophète, que Dieu le bénisse, lui et les siens, est la suivante : « Réconcilier entre deux personnes est supérieur à de nombreuses prières et de nombreux jeûnes. 1 [1]Cela ne signifie pas les prières et les jeûnes d’une année, ou l’ensemble des prières et des jeûnes. 2[2] Or, il ne s’agit pas de toutes les prières et de tous les jeûnes. Le noble prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants voulait, par cette phrase précieuse, indiquer que la récompense de la réconciliation entre des gens est supérieure à de nombreux de jeûnes et de prières surérogatoires. 3 [3] Pour expliquer cela, certains ont dit : « La réconciliation entre des gens comptent parmi de bonnes œuvres qui profitent, également, aux autres, tandis que la prière et le jeûne (surérogatoires) s’inscrivent dans le cadre des affaires personnelles dont les effets et les bénéfices ne s’étendent pas aux autres. C’est pour cette raison que la récompense de la réconciliation entre les gens est supérieure par rapport à ces œuvres surérogatoires. 4[4] En effet, la réconciliation entre des gens se varie à divers niveaux. Parfois, cette réconciliation met un terme à une petite divergence et parfois, elle contribue à résoudre une divergence de taille pouvant aboutir à l’effusion du sang et à la désintégration d’une vie. Donc, on comprend bien pourquoi le mérite de la réconciliation entre les gens est supérieur à des prières et à des jeûnes (surérogatoires).
Pour plus d’information, vous pouvez référer à l’index : L’Islam et l’authenticité de la paix, question 772 (Site : 1071).
[1] Nahj al Balagha “ la voie de l’Eloquence”, p. 421, Edition Dar ul-Hijrat, Bi Ta, Qom.
[2] Kulayni, Mohammad Ibn Yaqoub, Kafi, t.1, p. 361, Dar ul-Kutub al-Islamiya, Téhéran, 1996.
[3] Cheikh Horr Amoli, Wassa’il al-Shi’ah, t. 10, p. 11, Institut Ale Al-Bayt, Qom, 1409 de l’hégire lunaire.
[4] RF : Bayhaqi, Qutb al-Dinn Mohammad Ibn Hussein, Hada’iq al-Hada’iq, t. 2, p. 507 Edition Attarod, Qom, 1996.