La rigueur signifie l’application et la bonne réalisation d’un travail avec attention.[1]Toutes les cinq dispositions de la loi islamique (obligatoire- surérogatoire – libératoire – prohibition – détestable) peuvent selon les citer circonstances s’appliquer sur la rigueur au travail qui par du principe de l’impératif.[2] Les compliments et les formules de politesse font parties des us et coutumes[3], les devoirs et les espérances auxquels une société s’attache. Les politesses et les compliments peuvent être communément inné à tous les humains, provenant d’une religion altérée ou inaltérée, d’une culture propre à un peuple ou d’une superstition. Raison pour laquelle les cinq dispositions islamiques peuvent s’appliquer.

On ne peut donc pas décréter qu’il faut être discipliné au travail ou respecter obligatoirement les compliments et les politesses sociales. Il faut se tenir aux exigences du travail si celui-ci est prioritairement obligatoire par rapport aux compliments. De même si la politesse s’impose face à un travail simplement recommandé, il faut observer la politesse. Il faut respecter l’ensemble des dispositions islamiques dans chaque situation. Par exemple, on ne peut pas s’éloigner de l’accomplissement d’un devoir à cause d’un acte recommandé. Tout comme il ne faut pas commettre un péché parce qu’on veut se détourner d’un acte détestable. Entre deux actes obligatoires et deux actes recommandés il existe aussi un ordre prioritaire. Un devoir peut passer avant l’autre selon l’urgence et s’il faut choisir entre deux, il faut opter pour celui qui est prioritaire.

Donc en cas d’interférence entre un devoir et un compliment, il faut évaluer les deux à l’aide des dispositions islamiques et voir lequel est plus prioritaire. Et s’il n’y a pas d’interférence, on peut concilier les deux.