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Le Ghusl(le bain rituel), vise à nettoyer le corps de l’état d’impureté (la Janaba) et à purifier l’âme de la souillure, causée par cette impureté. Lorsque l’individu se trouve dans un état d’impureté (la Janaba), après la relation sexuelle, le Ghusl (les grandes ablutions), lui devient obligatoire, et ce pour purifier tout son corps. Les études et recherches, effectuées par les scientifiques, indiquent qu’il existe dan le corps humain, deux séries des nerfs végétaux qui en contrôlent toutes les activités. Parfois, certains courants se produisent dans le corps qui perturbent cet équilibre. Comptent parmi ces courants, l’orgasme (le paroxysme de la jouissance sexuelle), qui émane de l’éjaculation. Il a été prouvé que le contact de l’eau avec le corps constitue l’un des facteurs qui peuvent assurer le rééquilibre du corps humain. Donc, il s’agit là de l’une des utilités du Ghusl qui consiste à prendre un bain rituel. En outre, le Ghusl est un acte de dévotion, une pratique religieuse dont les effets moraux sont indéniables. Par conséquent, le Ghusl doit, pour qu’il soit valide, se faire avec l’intention du rapprochement de Dieu et de l’obéissance à Ses Ordres.
Un hadith est relaté de l’Imam Ridha (béni soit-il), qui explique la philosophie du Ghusl, en général, que ce soit le Ghusl de la Janaba, le Ghusl pour le Jumu'a, et… . « Pourquoi faut-il faire le Ghusl alors que l’homme a établit une relation sexuelle avec celle qui lui est licite et que le licite ne cause pas l’impureté », interrogea-t-on le vénéré Imam Ridha (béni soit-il). Et ce dernier répondit : « S’agissant de la cause du Ghusl(le bain rituel), de la Janaba, il faut dire qu’il vise à nettoyer le corps de l’état d’impureté (la Janaba) et à purifier l’âme de la souillure, causée par cette impureté. Lorsque l’individu se trouve dans un état d’impureté (la Janaba), après la relation sexuelle, le Ghusl (les grandes ablutions), lui devient obligatoire, et ce pour purifier tout son corps. Donc, il est obligatoire de faire les grandes ablutions, lorsqu’un liquide séminal échappe du corps. S’agissant de la raison du Ghusl des fêtes du Fitr (marquant la fin du mois de Ramadan), du Sacrifice, et de Jumu’a ; il faut dire que c’est un moyen permettant à la créature de glorifier son Créateur, de se tourner vers Lui et d’implorer Son pardon. Il s’agit, également, d’une occasion pour les créatures de se retrouver ensemble, pendant ces périodes pour faire le rappel (le Dhikr), de Dieu. L’accomplissement de cette pratique religieuse qu’est le Ghusl a également pour objectif de donner une préférence à ces périodes, marquées par des importantes fêtes religieuses et des moments spirituels, par rapport aux autres périodes. Lorsqu’un individu fait le Ghusl de Jumu’a, se sent, spirituellement parlant, pur jusqu’au prochain vendredi, 1 [1]
Il est à noter que la sortie du sperme n’est pas une action conjoncturelle (comme la sortie de l’urine ou de l’excrément), car elle laisse son impact sur l’ensemble du corps. La preuve en est que suite à la sortie de ce liquide séminal, toutes les cellules du corps humain s’enfoncent dans un état de fragilité. A en juger par les études et les recherches, effectuées par les scientifiques, il existe deux séries des nerfs végétaux qui contrôlent toutes les activités du corps humain. Il s’agit des « nerfs sympathiques » et des « nerfs parasympathiques » qui se sont étendus sur l’ensemble du corps humain et se sont élargis aux alentours de tous les appareils internes et externes du corps humain. Les nerfs sympathiques ont pour mission de faire activer divers appareils du corps et les nerfs parasympathiques ont pour mission de ralentir ces activités. Parfois, certains courants se produisent dans le corps qui perturbe cet équilibre. Comptent parmi ces courants, l’orgasme (le paroxysme de la jouissance sexuelle), qui émane de l’éjaculation. Au moment de l’éjaculation, les nerfs parasympathiques (les nerfs en charge de freiner), s’activent et l’emportent sur les nerfs sympathiques (les nerfs en charge de stimuler), perturbant l’équilibre du corps, sous une forme négative. Il a été prouvé que le contact de l’eau avec le corps constitue l’un des facteurs qui peuvent assurer le rééquilibre du corps humain. Donc, il s’agit là de l’une des utilités du Ghusl qui consiste à prendre un bain rituel. Ce bain rituel a comme conséquence d’assurer l’équilibre entre deux séries des nerfs susmentionnés, actifs sur l’ensemble du corps humain. Ce ci étant, l’utilité du Ghusl ne se limité pas à cela. Le Ghusl est un acte de dévotion, une pratique religieuse dont les effets moraux sont indéniables. Par conséquent, le Ghusl doit, pour qu’il soit valide, se faire avec l’intention du rapprochement de Dieu et de l’obéissance à Ses Ordres. En fait, la sortie du sperme, due à la relation sexuelle, laisse un impact, en même temps, sur le corps et l’âme. Le corps s’élance vers les désirs charnels et l’âme se plonge dans un état de fragilité et de stagnation. Donc, le Ghusl de la Janaba permet à l’individu de se purifier, à la fois, le corps et l’âme, pour acheminer ainsi l’âme vers Dieu et le corps vers la pureté, le dynamisme et l’activité. Pour plus d’information, vous pouvez vous référer à l’index suivant : La Philosophie et la sagesse des prescriptions inhérentes au Fiqh (la jurisprudence islamique), 8593 (Site : 9135).
[1] Majlissi, Mohammad Baqer, Bihâr al-Anwar, t.6, p.95, Institut Al-Wafa, Beyrouth, 1409 de l’hégire lunaire.