Principe pratique

Le principe est une expression de la science de Ousoul ul fiqh et c’est une règle qui chaque qu’on est face à un doute en ce qui concerne une disposition législative, il définie l’attitude que doit adopter le sujet lorsqu’il n’a pas pu avoir accès à des preuves. En d’autres termes, le principe pratique ou les pratiques sont une série de règles qui déterminent l’attitude pratique de celui qui est face à un doute et qui est dubitatif. Donc les principes pratiques dans la science de l’Ousoul se fondent essentiellement sur le doute. On désigne aussi le principe pratique par l’argument jurisprudentiel. L’argument jurisprudentiel est un argument qui intervient dans la déduction des dispositions apparentes. Il s’agit alors de : Bara’a, Ihtiyat, Tahyir, et Istishab.

Preuve découlant des efforts (Dalil Ichtihadi) : la preuve découlant est une preuve qui indique le vrai jugement. Comme cette preuve entraine le doute sur le jugement réel, on l’a nommé preuve venant des efforts. Les preuves venant des efforts s’attachent à l’extraction des jugements réels et ce sont : Le coran, la Sunna, le consensus et la raison.

Le rapport qui relie les deux

Il n’y a pas de contradiction entre la preuve et le principe. Leur relation est verticale car si on a une preuve sur une question, il n’y a pas plus de place pour le doute pour qu’on parle de l’application de principes. Dans la contradiction entre la preuve et le principe aussi, la preuve peut être irréfutable ou alors réfutable. Si la preuve s’avère irréfutable, aucun principe ne peut affronter ces preuves car de la même que l’avons expliqué, le principe se fonde sur le doute et si la certitude est là, ce principe s’annule automatiquement et si la preuve est réfutable c’est-à-dire n’est pas absolue dans ce cas, il y a contradiction entre le principe et les dispositions et ici, la plus part des experts en Ousoul préfèrent faire valoir les dispositions sur l’ensemble de Ousoul y compris l’Istishab.[1]